Port-d'Agrès : statu quo pour l’école malgré l’entrevue des élus avec le Dasen

  • Statu quo pour l'école de Port-d'Agrès.
    Statu quo pour l'école de Port-d'Agrès. DDM
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Les maires de Saint-Parthem et Saint-Santin ont tenté hier sans succès de faire plier Gilbert Cambe, le directeur académique des services de l’Éducation nationale (Dasen), afin d’obtenir un poste à l’école de Port-d’Agrès.

Après avoir occupé la cour de l’école, organisé une opération escargot dans le but de sensibiliser les gens du bassin de Decazeville et leur faire signer une pétition, une partie des parents d’élèves en colère de l’école de Port-d’Agrès ont accompagné hier le maire de Saint-Parthem, Jean-Michel Reynès, la maire de Saint-Santin, Michèle Couderc, et certains de leurs conseillers municipaux jusqu’à la Direction départementale des services de l’éducation nationale (DSDEN) à Rodez.

Les élus étaient en effet reçus par Gilbert Cambe. Ils ont fermement réitéré leur demande d’un demi-poste pour l’école de Port d’Agrès qui en a été privée par la nouvelle carte scolaire lors de cette rentrée. « La maîtresse se retrouve seule à gérer les enfants de maternelle et les enfants du primaire jusqu’au CE1, ils sont 25 enfants sur 6 niveaux, c’est impossible », explique Émilie Estival. Comme il s’agit d’un regroupement pédagogique, les élèves des sections supérieures (CE2, CM1 et CM2) sont scolarisés, eux, à Saint-Julien-Pégayrols.

Forts des dernières annonces du ministre de l’éducation nationale qui a expliqué qu’il voulait supprimer 2 600 postes dans le secondaire et en créer 1 900 dans le primaire, les élus sont restés plus d’une heure et demie face au directeur académique des services de l’éducation nationale qui n’a pourtant pas fléchi et dont la position n’a « pas varié d’un iota » se désole Michèle Couderc.

Entrevue après la Toussaint

Néanmoins, après les vacances de Toussaint, « il est prévu une rencontre avec l’inspecteur local qui ira au-devant des parents d’élèves afin de mieux appréhender la situation », a promis Gilbert Cambe.
« Maintenant il faut voir les élus de la communauté mais aussi les parents qui ont déscolarisé leurs enfants vers d’autres communes et surtout les maires qui ont accepté de les accueillir au détriment de Port-d’Agrès. Il faut se demander pourquoi et analyser ce qui se passe », explique lucide Jean-Michel Reynès.

Car le problème, c’est que tous les parents ne jouent pas le jeu et ne sont pas unis pour leur école. Des querelles de clocher qui n’ont pas lieu d’être car « il ne faut surtout plus d’érosion d’élèves ».

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