La Confédération paysanne dénonce la disparition de " 1200 agriculteurs en 6 ans " en Aveyron

  • Les représentants de la Confédération paysanne.
    Les représentants de la Confédération paysanne. Photo Ph.H.
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Ph.H.

Après la session ordinaire de la chambre d'agriculture qui s'est tenue ce vendredi 23 novembre, à Rodez, la Confédération paysanne est revenue sur les différents dossiers débattus ce jour-là. Ses représentants ont également dénoncé " un problème de réprésentativité " au sein de la chambre. 

À l’issue de leur dernière session ordinaire de la chambre d’agriculture, Francis Sabrié et Francis Enjalbert ont tenu à évoquer les différents dossiers débattus ce vendredi 23 novembre. Surtout, ils ont dénoncé la " disparition de 1 200 agriculteurs en Aveyron en seulement six ans ". 

Puis, ils ont déploré " le manque de communication et de représentation au sein de cette chambre d’agriculture. De plus, lorsque la Confédération paysanne prend la parole rien n’est retranscrit dans la Volonté paysanne ". " Il y a clairement un problème de représentativité ", poursuit Francis Sabrié.


Les représentants de la Confédération paysanne ont également évoqué la problématique que représente le loup pour les éleveurs. " Ce dossier fait l’unanimité, assure Francis Sabrié. La cohabitation est impossible et le climat aujourd'hui’hui se dégrade. D’ailleurs, une éleveuse a cessé son activité d’ovin viande dans le Nord Aveyron parce que son troupeau subissait trop de pertes. "


Par ailleurs, la Confédération paysanne s’inquiète de la réforme du fond d’assurance formation Vivea, destiné principalement aux porteurs de projets " hors cadre familial " représentant aujourd'hui’hui plus d’une installation sur trois.


Francis Sabrié et Francis Enjalbert, dont le nom de leurs successeurs sera donné la semaine prochaine, ont interpellé les élus présents lors de cette session ordinaire Jean-Claude Luche, sénateur et Arnaud Viala, député sur la signature prochaine du Ceta (l’accord commercial entre l’Union européenne et le Canada). " S’ils nous ont assuré qu’ils ne signeraient pas ce texte, nous voulons avant tout interpeller les députés En Marche ! À ce sujet. Aujourd’hui, nous n’avons pas eu de réponses de leur part ", explique Francis Sabrié.

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