A Rodez et dans tout le département, mobilisation de faible ampleur pour les gilets jaunes
Même si l'on ne peut pas parler d'échec, la marche des gilets jaunes qui se déroule ce samedi après-midi, entre le quartier de Bourran et la préfecture n'a pas mobilisé la foule habituelle. Aussi, si dans le reste du pays, on parle d'une mobilisation réduite de moitié par rapport aux chiffres relevés samedi 8 décembre, à Rodez, avec entre 250 et 300 manifestants, ils sont près de six fois moins nombreux à marcher sur la préfecture que le 8 décembre.
Il y a la pluie et le froid bien sûr, mais aussi certainement une forme de lassitude. Toujours est-il que la mobilisation des gilets jaunes, ce samedi après-midi, à Rodez est de faible ampleur par rapport à la mobilisation relevée une semaine plus tôt dans les rues du chef-lieu. En effet, ils sont entre 250 et 300 gilets jaunes à défiler ce samedi après-midi dans les rues de la ville pour réclamer davantage de pouvoir d'achat mais aussi la démission du président Emmanuel Macron. Une semaine auparavant, le 8 décembre, ils étaient près de 2 000 à réclamer la même chose et un bon millier de plus le 1er décembre, lorsque le mouvement était à son zénith.
Mobilisation en net recul
Dans le reste du département la mobilisation a également accusé un net recul, avec environ 80 personnes installées aux abords du giratoire de la Vitarelle à Decazeville, afin de filtrer la circulation sur la RD 840. Une cinquantaine de gilets jaunes ont également pris position au rond-point du Mas-de-Souyri, à Villefranche, mais cette fois, sans aucune incidence sur la circulation dans le secteur. Même chose du côté de Millau. Quand au giratoire d'accès à la zone commerciale de l'Estréniol, à Sébazac, en cette période de forte affluence, elle est sous bonne garde, puisque la gendarmerie occupe le terrain afin d'empêcher qu'une quinzaine de gilets Jaunes ne s'installent pour filtrer la circulation.
Enfin, au niveau national, le constat, bien que moins flagrant, est quasi identique, avec selon les chiffres du ministère de l'Intérieur, une mobilisation divisée par deux à la mi journée.
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