Promenade surprise à Espalion sur la route de l’encens
Cette soirée particulière et engagée est à mettre au crédit de l’association, "La parenthèse".
Tapis sur le sol, canapé, lumière tamisée… pour une ambiance feutrée propice à la méditation.
Samedi dernier, en petit comité (trop restreint assurément pour les bénévoles de l’association) a eu lieu la diffusion du documentaire de Franck Lepagnol sur une créatrice d’encens… Diffusion, comme se propagent les ondes sonores mais aussi les odeurs… Ce fut une vraie découverte, pour les personnes ayant bravé la pluie, de pouvoir, en simultané, (res) sentir les parfums des plantes dont parle cette productrice, installée à Sainte-Eulalie-d’Olt au moment où fut réalisé le reportage.
Véritable historienne de l’encens, Anne Raffin retrace à partir de quatre végétaux emblématiques les relations qu’ont entretenues les hommes avec les encens, entre religion, hygiène et bien-être. Ceci jusqu’à notre époque où la rentabilité s’est mise à rimer avec risques sanitaires…
Sans images sur lesquelles s’appuyer comme habituellement lors des conférences, le public s’est laissé captiver par le pouvoir évocateur des odeurs. Si bien que la moitié des participants a cru déceler de la pomme caramélisée au moment de la fumigation du myrte et… du poulet rôti ou de la merguez avec le cèdre du Liban… Mystère des molécules !
Une expérience particulière
Le buffet partagé et la dégustation de vins naturels (conseillés par Les caves d’Eric) qui ont suivi ont pu donner à chacun, le temps de discuter avec le réalisateur et d’exprimer "à chaud" ses impressions sur cette soirée atypique. Une expérience à la fois collective et intimiste mais aussi "une belle invitation au rêve et point de départ d’un questionnement sur la traçabilité des produits".
Petit florilège d’impressions " Les parfums se mêlent à la musique et à la voix pour nous emmener dans un ailleurs, un voyage intérieur ".
"Enivrant, subtil, sensible, mystérieux, généreux".
"C’était vraiment bien, ça aurait plu à ma sœur qui aime les plantes et veut devenir herboriste", (Aloïs, 9 ans).
"C’est bizarre, les odeurs des quatre plantes sont différentes si on les sent de près ou de loin". "C’est une bonne expérience de sentir les différences et c’est apaisant." Les réactions glanées à l’issue de cette soirée ne manquaient pas de pertinence et d’enthousiasme !
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