Rignac. L’épaule de brebis bio sous vide de Greffeuille récompensée

  • Jacques et Bernard Greffeuille avec les distinctions reçues au Sirha, à Lyon, cette semaine.
    Jacques et Bernard Greffeuille avec les distinctions reçues au Sirha, à Lyon, cette semaine. Repro CPA
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Centre Presse Aveyron

Un coup de cœur pour la société au Salon international de la restauration, de l’hôtellerie et de l’animation de Lyon.

La société Greffeuille Aveyron se fait un nom ! Spécialisée dans la transformation et la commercialisation de viande ovine, l’entreprise basée à Rignac a décroché les honneurs au Salon international de la restauration, de l’hôtellerie et de l’animation (Sirha) 2019 à Lyon, en début de semaine. Les responsables aveyronnais sont repartis de la capitale des Gones avec le prix "coup de cœur". Une récompense décernée à la suite du travail réalisé sur une viande pré-cuisinée, à savoir une épaule de brebis bio désossée sous vide et cuite à basse température. "Le jury a plébiscité ce produit très tendre et particulièrement goûteux", confirme Bernard Greffeuille, responsable de l’agneau allaiton triple A et fier de la distinction reçue à l’occasion de ce grand rendez-vous international.

Proposé dans la gamme de produits pré-cuisinés, le produit et le processus de cuisson bénéficient de plusieurs avantages, qui ont séduit le jury. En plus d’être moulé sous une forme régulière, le morceau de viande a su tirer pari des conseils avisés de Michel et Sébastien Bras. "C’est un produit bon et facile à mettre en œuvre", explique le cadre de l’entreprise rignacoise, qui rappelle que ce dernier est destiné à la restauration collective.

La distinction remise à Greffeuille répond également à une problématique à laquelle l’entreprise était jusqu’à là confrontée. Positionnée sur le créneau de l’agriculture biologique, elle s’appuie sur le savoir-faire d’une quarantaine d’éleveurs. Qui, bien souvent, ne peuvent pas répondre aux standards imposés en termes de volume sur les marchés de la restauration collective. "Ce système de cuisson, qui n’existait pas pour le bio ovin, facilite le stock de bonnes bêtes. Ce dernier peut tenir jusqu’à un mois", répète Bernard Greffeuille qui, de la sorte, va pouvoir développer une démarche commerciale conséquente et attirer l’attention des opérateurs de restauration collective.

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