FDSEA et JA posent les jalons des prochaines échéances

Quelques jours après leur victoire aux élections de la chambre d’agriculture de l’Aveyron, les représentants de la FDSEA et des JA ont tenu à faire le point sur le poids de cette victoire et les prochaines échéances.

Côté résultats, ils affichent un large satisfecit. Malgré une baisse du nombre de votants (5 240 contre 6 851 lors du dernier scrutin), le taux de participations a dépassé la barre des 50 %, quand il a atteint les 46 % au niveau national. "C’est une confiance renouvelée. L’Aveyron ne s’en sort pas si mal", a analysé Dominique Fayel. Qui note une fragilité des résultats dans le grand sud ouest, "à savoir les bassins d’élevages. Mais les résultats restent positifs en Occitanie". À ce titre-là, la FDSEA et les JA de l’Aveyron, "un département qui pèse 23 % dans l’agriculture régionale", entendent peser un peu plus dans le débat. Pour ce qui est des exploitants, trois élus de la FDSEA, à savoir Adeline Canac, Laurent Saint-Affre et Jacques Molières y siégeront, ainsi qu’un élu de la Confédération paysanne, en la personne de Christian Roqueirol.

"Mais chaque chose en son temps. Avant cela, il faut installer notre chambre départementale" a rappelé Laurent Saint-Affre, le président de la FDSEA.

Cela aura lieu le 18 février, lors d’une session dédiée à la mise en place de la nouvelle chambre d’agriculture. Dont la présidence devrait en toute logique échoir à nouveau à Jacques Molières. Comme le veut l’habitude de la chambre aveyronnaise, le bureau sera composé de douze membres. Et l’appel de la Confédération paysanne d’y voir un de ses représentants restera vain. "Ils auraient fait un bond pharaonique dans les résultats, on aurait discuté. Là, ils ont même un peu reculé…"

Lors de cette session du 18 février, chaque membre siégeant à chambre pourra notifier ses souhaits de responsabilités. Puis, le 18 mars, lors de la session de la chambre d’agriculture consacrée au budget, seront déterminés les nouveaux rôles de chacun.

Entre ces deux dates, se sera déroulé le salon international de l’agriculture, au cours duquel, pour reprendre les termes de Dominique Fayel, "on saura rappeler à Emmanuel Macron qu’il va devoir faire avec les corps intermédiaires, c’est-à-dire avec nous". Autant dire que c’est un mois intense qui se profile.