Marcillac-Vallon. La sécurité du quotidien, au cœur de l’action de la communauté de brigades

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  • L’adjudant-chef Fabrice Caroux et le lieutenant Stéphane Léger, commandant de la COB.
    L’adjudant-chef Fabrice Caroux et le lieutenant Stéphane Léger, commandant de la COB.
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CORRESPONDANT

L’Espace Georges-Rouquier à Goutrens a accueilli "l’inspection annoncée" de la communauté de brigades de Marcillac-Rignac, en présence du chef d’escadron Pascal Froment et des élus de la circonscription.

Le lieutenant Stéphane Léger a dressé le bilan 2018, "une année riche en activités, marquée par la poursuite des actions engagées avec une réactivité et un engagement constants".

Les interventions sont en hausse, avec une moyenne supérieure à deux interventions par jour. L’augmentation des divagations d’animaux a entraîné une hausse des sorties nocturnes, ce qui pourrait à terme se traduire par "la sanction des propriétaires qui ne prennent pas les mesures nécessaires".

En 2018, la gendarmerie s’est recentrée sur son cœur de métier, à savoir le contact avec la population. Ainsi, la Police de sécurité du quotidien (PSQ), mise en place au niveau national, a été déclinée sur notre territoire, afin de "produire un maximum de sécurité pour nos concitoyens", tout en renouant le lien avec la population. La maîtrise de la délinquance locale a connu une efficacité accrue, avec un taux d’élucidation constituant le double de la moyenne nationale (huit crimes ou délits sur dix sont élucidés). "Les orientations et les choix de nos actions, a précisé le lieutenant Léger, se poursuivront avec une amplification de recherche d’actes délictueux (trafic de stupéfiants, recels, vols), un approfondissement des dossiers et un nombre non négligeable de saisies tout au long de l’année, dans la continuité de 2018." L’insécurité routière a été marquée par une hausse de l’accidentologie et une baisse du nombre de tués. La présence des gendarmes s’est accrue au bord des routes avec pour objectif principal "la recherche des infractions graves génératrices d’accidents". Le lieutenant Léger a conclu son intervention en abordant deux événements majeurs qui ont influé sur le quotidien de la communauté de brigades. Tout d’abord "la limitation à 80 km/heure, une évolution impopulaire à laquelle nous nous sommes adaptés de manière à conjuguer respect des lois et discernement bienveillant ; le mouvement gilets jaunes ensuite, qui nous a conduits à répondre présents quotidiennement aux fins de garantir la liberté d’expression, tout en préservant l’ordre public. Toutefois quelques actes d’incivilité intolérables, desservant la cause initiale, ont été constatés. Le bon sens de chacun doit prévaloir afin de garantir les valeurs républicaines et le bien vivre aveyronnais".

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