Rodez : vaincre le signe indien à Drancy

Abonnés
  • La force collective des Ruthénois leur permettra-t-elle ce soir encore de s’imposer et faire mentir les statistiques ?
    La force collective des Ruthénois leur permettra-t-elle ce soir encore de s’imposer et faire mentir les statistiques ? Jean-Louis Bories
Publié le
Centre Presse

Jamais depuis son arrivée au Raf en 2015, l’entraîneur Laurent Peyrelade n’a réussi à gagner lors de matches en retard. La malédiction sera-t-elle brisée ce soir (20 heures) chez le dernier Drancy ?  

Si avec 44 points engrangés en 22 matches, les statistiques envoient déjà le Rodez Aveyron football en Ligue 2 (voir notre édition d’hier), un autre chiffre saute aux yeux à l’heure du déplacement des Aveyronnais, ce soir (20 heures) à Drancy, un match en retard de la 16e journée, d’abord programmé mi-décembre, puis fin-janvier et à chaque fois remis. Car depuis qu’il est à la tête de l’équipe du piton, le coach Laurent Peyrelade n’a jamais pu remporter le moindre match en retard !

Un zéro sur cinq (lire plus bas) qui laisse l’ancien attaquant muet : "Je ne sais pas, je n’y arrive pas… " Lui le grand superstitieux – au point tout de même de conserver depuis le début des années 2010 le même chèche de couleur bleu autour du cou à chaque match sur le banc (!) - et très attaché aux symboles veut y voir un message : "ça serait bien qu’on ait la bonne idée de gagner cette fois, ce serait un bon signe." Entendez dans la course à la montée en Ligue 2.

"Match à la con"

De façon plus pragmatique, et mathématique, un succès ce soir en banlieue parisienne et le Raf mettrait le quatrième lavallois à 11 points, le tout alors qu’il lui restera ensuite onze matches à disputer dont un choc face au Mans dès ce samed. Sauf que ce soir, c’est "un match à la con " qui attend les Ruthénois pour Peyrelade. " Il est en retard, explicite-t-il. Toi tu es bien classé, eux non ; ils jouent le maintien, et ils sortent d’une série de trois défaites" Suffisant pour faire trembler Arthur Demas and Co vainqueurs vendredi de Dunkerque 4-1 après un festival de l’attaquant Florian David auteur d’un triplé ? On ne peut pas le penser une seule seconde.

Et cela même si Yohan Roche (ischios), Pierre Ruffaut (fessier) et Dorian Caddy (cheville), trois titulaires en puissance, sont sur le flanc ce soir. Le onze sang et or ayant démontré à maintes reprises que sa force collective reste supérieure. Le cas encore ce soir ?

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?