Villefranche-de-Rouergue. "Le sens de la République" avec Patrick Weil

  • Patrick Weil donnera sa conférence ce mardi 5 mars au Vox./Photo DR, fournie par l’organisateur. Patrick Weil donnera sa conférence ce mardi 5 mars au Vox./Photo DR, fournie par l’organisateur.
    Patrick Weil donnera sa conférence ce mardi 5 mars au Vox./Photo DR, fournie par l’organisateur.
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Correspondant

Invité par Aveyron-Culture, en partenariat avec l’Université des savoirs partagés, l’historien Patrick Weil donnera, ce mardi 5 mars, au cinéma Vox, une conférence intitulée "Le sens de la République".

Depuis le traumatisme des attentats terroristes de janvier 2015, la République n’a cessé d’être invoquée et convoquée. Fondement de notre société, socle de la citoyenneté et rempart de notre laïcité, elle est aussi décriée. L’onde de choc de ces attentats ne cesse de révéler les fractures béantes de la société française. Pour les uns, l’islam serait une religion "violente et inassimilable", alimentée par une immigration depuis longtemps incontrôlée mais cautionnée par l’establishment et l’Europe de Schengen, au risque du "grand remplacement". Pour d’autres, la persistance sur notre territoire de ghettos sociaux ferait de notre pays un régime d’"apartheid". Pour d’autres encore, la République, en refusant de reconnaître son passé colonial et son présent post-colonial, nourrirait les discriminations, l’antisémitisme, et tous les ressentiments violents. Pour tous au fond, la République est en jeu, en danger pour les uns et sommée d’en revenir à de stricts principes fondateurs comme celui de la laïcité ; coupable pour les autres et sommée de se réformer, en reconnaissant sa diversité, par les statistiques ethniques ou la discrimination positive.

Sujets brûlants

La volonté de questionner pour Patrick Weil apparaît comme une évidence. Historien de l’immigration et de la nationalité, directeur de recherche au CNRS, il est un des rares intellectuels à pouvoir intervenir dans le débat public sur ces sujets brûlants. Sans langue de bois, sans éviter les sujets qui fâchent, comme l’islam ou l’identité nationale, les frontières ou l’héritage colonial, il se nourrit de véritables recherches empiriques et d’une longue pratique des politiques publiques.

Il donne ici du sens à la République, à savoir une direction et une orientation. Contre les prophètes de la division, il nous donne les raisons d’espérer en un avenir commun.

Entrée : 7 € non-adhérents, 4 € adhérents, 2 € étudiants et demandeurs d’emploi.

Invité par Aveyron-Culture, en partenariat avec l’Université des savoirs partagés, l’historien Patrick Weil donnera, ce mardi 5 mars, au cinéma Vox, une conférence intitulée "Le Sens de la République".

Depuis le traumatisme des attentats terroristes de janvier 2015, la République n’a cessé d’être invoquée et convoquée. Fondement de notre société, socle de la citoyenneté et rempart de notre laïcité, elle est aussi décriée. L’onde de choc de ces attentats ne cesse de révéler les fractures béantes de la société française. Pour les uns, l’islam serait une religion "violente et inassimilable", alimentée par une immigration depuis longtemps incontrôlée mais cautionnée par l’establishment et l’Europe de Schengen, au risque du "grand remplacement". Pour d’autres, la persistance sur notre territoire de ghettos sociaux ferait de notre pays un régime d’"apartheid". Pour d’autres encore, la République, en refusant de reconnaître son passé colonial et son présent post-colonial, nourrirait les discriminations, l’antisémitisme, et tous les ressentiments violents. Pour tous au fond, la République est en jeu, en danger pour les uns et sommée d’en revenir à de stricts principes fondateurs comme celui de la laïcité ; coupable pour les autres et sommée de se réformer, en reconnaissant sa diversité, par les statistiques ethniques ou la discrimination positive.

Sujets brûlants

La volonté de questionner Patrick Weil apparaît comme une évidence. Historien de l’immigration et de la nationalité, directeur de recherche au CNRS, il est un des rares intellectuels à pouvoir intervenir dans le débat public sur ces sujets brûlants. Sans langue de bois, sans éviter les sujets qui fâchent, comme l’islam ou l’identité nationale, les frontières ou l’héritage colonial, il se nourrit de véritables recherches empiriques et d’une longue pratique des politiques publiques. Il donne ici du sens à la République, à savoir une direction et une orientation. Contre les prophètes de la division, il nous donne les raisons d’espérer en un avenir commun. Entrée : 7 € non-adhérents, 4 € adhérents, 2 € étudiants et demandeurs d’emploi.

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