Amiran Sanaia (Rodez) : « Rien n’est fini »

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    Le défenseur du Raf n’a pas été rassasié par le succès au Mans, loin de là… Philippe Le Brech
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Propos recueillis par Romain Gruffaz

Le capitaine ruthénois n’a pas caché sa satisfaction après le succès au Mans, samedi (1-0), mais a insisté sur la nécessité pour lui et ses partenaires de ne pas se relâcher, en appuyant ses propos de petits coups de poing sur la table, comme pour leur donner plus de portée et prouver encore et toujours sa détermination.  

Cette victoire de Rodez au Mans a été riche en enseignements. Quels sont ceux que vous retenez en priorité ?
Déjà, c’était un match très important. Gagner là, c’est incroyable. En plus, on a joué trois matches en une semaine (contre Dunkerque, à domicile, vendredi 22 février, à Drancy, mardi, et au Mans, samedi, NDLR) et on finit avec trois victoires (dans l’ordre : 4-1 et deux fois 1-0) : c’est exceptionnel, tu ne peux pas faire mieux. On va bien en profiter ce week-end mais à partir de lundi, on va oublier tout ça et bien se préparer pour le match contre Pau (vendredi, à domicile). Il ne faut rien lâcher, rien n’est fini. On a fait le boulot, on a gagné contre le troisième, ça fait trois points de plus à l’extérieur mais le coach a raison, il ne faut pas s’arrêter là.


Selon vous, y avait-il plus que trois points en jeu face à ce concurrent direct pour la montée en Ligue 2 ?
Quand tu regardes le classement, oui, parce qu’on a pris de l’avance sur Le Mans, mais comme je l’ai dit, ça va vite. Ils (les Manceaux) ont perdu trois matches d’affilée, c’en est la preuve. Il ne faut pas qu’on se dise qu’on a trop d’avance, il faut continuer à bosser et à progresser.


Qu’est-ce qui vous a permis de faire la différence face à cet adversaire ?
On savait qu’on allait jouer contre une équipe de très bon niveau technique et on s’était dit qu’on ne devait surtout pas prendre de but, ce que l’on a réussi à faire. Ils (les Sarthois) ont eu une ou deux occasions mais de notre côté, on a bien joué le coup, on les a bien contrés et on a marqué comme ça. On a parfaitement respecté les consignes du coach et rempli notre mission.


La deuxième mi-temps a néanmoins été plus délicate, comme on pouvait s’y attendre, du fait du score qui obligeait Le Mans à réagir et de la fatigue dans les rangs de votre équipe…
Oui, on a fait trois matches en huit jours, c’était compliqué, avec les trajets, tout ça. En plus, Le Mans a changé de système et on n’a pas très bien compris comment on devait défendre. Il y a eu dix minutes un peu difficiles mais après, on a bien géré et on est restés costauds. On a eu des contres, des situations, comme celle d’Ugo (Bonnet) en un contre un (en fin de match), mais le plus important, c’est que l’on n’a pas pris de but.


Étant donné que vous avez creusé l’écart avec le troisième, Le Mans, pensez-vous que le statut de Rodez va encore changer ?
Non, je ne pense pas. On est sur une bonne dynamique et rien ne nous empêche de continuer. On est plein de confiance, il n’y a pas plus de pression, et on va préparer les matches qui arrivent comme on a préparé les précédents. On va bosser et ne rien lâcher.

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