Villefranche-de-Rouergue. "L’heure des comptes" a sonné pour la CGT

"Le 8 mars, ce n’est ni la fête des Mères, ni la Saint-Valentin. Le 8 mars, c’est la journée internationale de lutte pour les droits de la femme. " Sophie Querbes, secrétaire adjointe de l’union locale CGT, l’a rappelé, au début de sa prise de parole, vendredi, devant la sous-préfecture, où son syndicat (unions locales de Villefranche et de Capdenac) organisait un rassemblement.

Si le rendez-vous était fixé à 15 h 40, ce n’était pas pour rien. "C’est l’heure à partir de laquelle les femmes ne sont plus payées comparativement aux hommes", rappelait la syndicaliste. Vendredi, pour la CGT, 15 h 40, c’était l’heure des comptes. Et ils ne sont pas bons. Une délégation l’a rappelé à la sous-préfète, Pascale Rodrigo, avant de décliner ses propositions pour une meilleure égalité entre hommes et femmes. Elle a aussi fait part à la représentante de l’État à Villefranche de ses préoccupations locales. D’abord la fermeture des guichets de la gare, devant laquelle une manifestation est prévue ce lundi soir. Autre dossier évoqué : celui de l’enseignement secondaire. " À la rentrée, deux postes de professeur sautent et des heures disparaissent au collège Francis-Carco", informe la CGT. Des menaces pèsent aussi sur le lycée professionnel Raymond-Savignac. Nouveau rendez-vous fixé par la CGT, ce coup-ci avec FO, FSU et Solidaires, le 19 mars, pour une journée nationale d’action. Une manifestation départementale aura lieu à Rodez, place des Ruthènes, à 14 h 30. Un covoiturage est organisé depuis Villefranche (départ à 13 h 30 de la place Fontanges).