Villefranche-de-Rouergue. Les plaidoiries des lycéens ont marqué les mémoires

  • Les lycéennes participant à cette soirée des plaidoiries ont été récompensées avec des livres.
    Les lycéennes participant à cette soirée des plaidoiries ont été récompensées avec des livres.
  • Une des intervenantes.
    Une des intervenantes.
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Rédaction 12

Quinzième édition de la soirée des plaidoiries. Neuf jeunes filles du lycée Savignac ont défendu avec brio et conviction les Droits de l’Homme sur la scène du théâtre.

Le théâtre municipal affichait complet, lundi soir, pour la 15e édition des plaidoiries organisée par le lycée Raymond-Savignac, en partenariat avec la Ligue des Droits de l’Homme. Neuf lycéennes de seconde, volontaires, ont planché sur des sujets de leur choix dans le cadre de l’enseignement "littérature et société" sous l’égide de deux professeurs, Vanessa Despeyroux et Nadia Charbonnel. "Un travail d’expression orale qui nécessite beaucoup de recherche", comme l’a souligné Frédérique Croux, proviseure du lycée. "Des mots pour porter la contestation et que chacun pourra méditer…", a appuyé Pierrette Matharan, présidente du comité local de la LDH.

Larissa s’est élevée contre toute forme de discrimination. "Nous sommes des semblables différents". Salomé a soutenu le droit à l’éducation, "un droit essentiel. Chaque enfant qu’on enseigne est un homme qu’on gagne". Anouk s’est émue des sans domicile fixe : "On constate une augmentation de 70 % de femmes qui vivent dans la rue. Combien sommes-nous à agir ?" Lisa a dénoncé la situation tragique des femmes dans le monde, bafouées, humiliées, frappées, violentées. "Nous avons droit au respect… !". Margaux s’est indignée du harcèlement scolaire, entraînant certains élèves au suicide : "Personne n’est à l’abri. Nous sommes toutes et tous concerné(e) s".

Maylin s’est inquiétée de la montée du racisme et de l’extrême droite : "L’homme ne retient rien de ses erreurs !". Angèle s’est soulevée contre l’homophobie qui écrase des milliers de vies : "On peut condamner quelqu’un pour ce qu’il a fait et non pour ce qu’il est !". Léna a parlé de l’indéfendable : "Si les avocats ne défendaient pas les présumés coupables, beaucoup d’innocents seraient en prison". Pour finir, Mélusine, dans une brillante intervention, a plaidé la cause des enfants soldats : "300 000 garçons de 6 à 18 ans au Congo, en Syrie, Somalie, Yémen, Afghanistan… drogués, manipulés, maltraités". Des sujets graves empreints d’émotion dont les élèves ont fait écho avec passion. Samantha et Anaïs, quant à elles, ont présenté chaque oratrice.

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