Rallye du Rouergue : l’ES du Lévezou, la surprise du chef

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  • Un peu plus de 16 km figurent au programme de la spéciale du Lévezou,  qui reliera Agen-d’Aveyron et Sainte-Radegonde.
    Un peu plus de 16 km figurent au programme de la spéciale du Lévezou, qui reliera Agen-d’Aveyron et Sainte-Radegonde. DR
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Centre Presse

Les pilotes vont découvrir une toute nouvelle spéciale, ce samedi, entre Agen-d’Aveyron et Sainte-Radegonde.

Après la spéciale dans le centre de Rodez, de retour en 2018 après plusieurs années d’absence, les organisateurs du rallye du Rouergue ont continué sur leur lancée cette année en intégrant une autre surprise au programme de leur épreuve : l’ES intitulée "Lévezou", inédite et longue de 16,32 kilomètres, tracée entre Agen-d’Aveyron et Sainte-Radegonde et passant par le village de Frayssinhes, que les équipages effectueront deux fois aujourd’hui. Décrite comme "un peu atypique par rapport aux autres" par Jean-Michel Da Cunha, elle semble être attendue avec une certaine impatience par les pilotes, attirés par son profil.

"Elle se divise en trois parties différentes, estime le Bozoulais, vainqueur “du Rouergue” en 2015 au volant d’une Citroën C4 WRC, qui a effectué une reconnaissance du parcours samedi dernier. On attaque par une portion assez rapide, sur une route assez large ; un axe principal, pas secondaire, qui présente un revêtement très propre, pas du tout bosselé. Après, on a une traversée de village, ce qui est atypique et très sympa, avec notamment un dos-d’âne auquel il faudra faire attention. On arrive ensuite sur le plateau, vers les éoliennes. Là, ça devient très rapide, avant un gros freinage et un changement de direction pour aller emprunter une route d’un tout autre style, beaucoup plus sinueuse, avec de longs virages ronds et rapides."

Avantage pour les régionaux de l’étape ? Pas forcément

"Pour moi, la portion qui va du départ jusqu’à Frayssinhes est quasiment une course de côte. Ce sera tout en trajectoires, sur une route large et propre. La suite, pour revenir vers Sainte-Radegonde, est sinueuse, avec des virages très longs et rapides, et de gros appuis qui vont obliger à beaucoup solliciter les pneus", analyse Jean-Laurent Chivaydel, installé à Vezins-de-Lévezou et qui connaît donc particulièrement bien ces routes, comme il le confirme avec ces propos lâchés en riant : "Je les prenais souvent en rentrant de discothèque quand j’étais jeune, dans des états pas forcément très recommandables".

Pour les deux concurrents, cette connaissance précise des lieux n’est pas pour autant nécessairement synonyme d’avantage décisif sur leurs adversaires extérieurs au département. "Elle apporte toujours un petit quelque chose, évidemment, mais honnêtement, dans le rallye moderne, il ne faut pas trop miser là-dessus", estime Chivaydel.

"C’est bien de connaître à l’avance l’état du revêtement, par exemple, notamment grâce à la reconnaissance, mais il faut savoir qu’on l’a faite à vitesse modérée et qu’en course, tout est multiplié par deux ou trois, ajoute Da Cunha. Par ailleurs, on peut parfois se tromper : avoir une bonne appréciation des choses lors de la reconnaissance et ne pas être bien en course ou inversement. Vraiment, ça ne joue pas énormément."

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