Villefranche-de-Rouergue. L’histoire de Villefranche mise en lumière sur les murs

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  • Des tableaux projetés sur la collégiale./Photos DDM Des tableaux projetés sur la collégiale./Photos DDM
    Des tableaux projetés sur la collégiale./Photos DDM DDM- GUY LABRO
  • Assis sur les marches entre les arcades et la place, le public apprécie le spectacle.
    Assis sur les marches entre les arcades et la place, le public apprécie le spectacle. DDM- GUY LABRO
  • L’histoire de la ville mise en lumière sur les murs L’histoire de la ville mise en lumière sur les murs
    L’histoire de la ville mise en lumière sur les murs DDM- GUY LABRO
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C’est parti pour le vidéo mapping "Lumières du Moyen Âge", projeté place Notre Dame. Un son et lumière à voir tous les soirs jusqu’au 7 août.

L’anniversaire des cinq cents ans de sa consécration oblige, la collégiale Notre-Dame occupe une place importante dans le nouveau vidéo mapping de cet été sur l’histoire de la ville. Une deuxième édition de ce son et lumière, "Les lumières du Moyen Âge", donc avec de nouveaux tableaux et de nouveaux effets.

Pour ceux qui auraient manqué les deux premières projections, jeudi et hier, pas d’inquiétudes. Le spectacle se poursuit jusqu’au mercredi 7 août. Tous les soirs à partir de 22 heures. "Nous avons décidé d’étendre l’opération sur une durée de quinze jours, car nous voulons qu’un maximum de personnes profitent de ce spectacle, des touristes mais aussi des Villefranchois. Et que cette animation profite à la bastide et à ses commerces", avait exprimé Serge Roques lors de sa présentation. Le vidéo mapping, œuvre de société périgourdine "Les Couleurs de la nuit", spécialisée dans ce type de prestations, dure près de quarante minutes. Un temps pendant lequel la collégiale et les façades des immeubles voisins deviennent un livre d’histoire à ciel ouvert. De la préhistoire à la Renaissance, en passant par la création de la bastide. Avec des moments forts, au premier rang desquels la révolte des Croquants et la chanson de "Jean Petit qui danse", l’un de leurs chefs de file. Jean Petit dont on voit la fin tragique, roué en place publique, et sa maison démolie et jamais reconstruite.

Le grand incendie de 1497, qui ravagea une partie des bâtiments autour de la place Notre-Dame, ne pouvait être oublié. Un autre tableau, avec une pluie d’étoiles descendant sur la façade de la collégiale, évoque les pèlerins de Saint-Jacques qui ont aussi façonné l’histoire de la ville.

Histoire toujours, avec celle de la collégiale, de sa construction, de sa consécration en 1519 par l’évêque de Rodez, François d’Estaing, des stalles d’André Sulpice. Cette mise en lumière de l’édifice emblématique de la ville déborde sur les métiers d’alors. Un temps où la cité connaissait également une forte activité marchande, dont ses marchés qui en font toujours la renommée. L’époque moderne est traduite en fin de spectacle par un message vantant le dynamisme et le sens de l’accueil de Villefranche et de ses habitants.

Lumières du Moyen Âge et lumières de tous temps.

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