Bertholène : bonne franquette, concerts et bal mondial

  • Scène centrale et proximité au festival Bretelle(s).
    Scène centrale et proximité au festival Bretelle(s). M.l'O.
  • Scène centrale et proximité au festival Bretelle(s).
    Scène centrale et proximité au festival Bretelle(s). M.l'O
  • Scène centrale et proximité au festival Bretelle(s).
    Scène centrale et proximité au festival Bretelle(s). M.l'O
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Monsieur l'Ouïe

La deuxième édition de festival Bretelle(s) de Bertholène se termine ce samedi 3 août avec une programmation éclectique et riche de sons.

Un jeudi 1er août au soir à Bertholène : vers 21 h 30, alors que le soleil se couche, tout un melting-pot d’artistes de tous bords grimpe sur la scène centrale du festival Bretelles, qui lance ainsi en beauté sa deuxième édition. Tout un lot d’artistes qui ont un point commun, tous sont des amis du "local" Lionel Suarez, tous ont joué avec cet accordéoniste, et tous ont répondu favorablement à l’invitation de ce Bertholénois au charisme bonhomme.

Autour de la scène mise cette année au milieu du public, plus de 1 100 personnes (dont 900 entrées payantes) se sont rassemblées. Un côté chaises pour les posés, un côté debout pour les remueurs, un côté vers le bar pour les causeurs, et un côté vers l’entrée pour dire bonjour à ceux qui arrivent en retard. Une configuration agréable, "Un vrai pari, réussi " selon Fred Joao de l’organisation.

Et c’était un bon soir pour ce qui s’est avéré être un concert à la bonne franquette, quasi façon bœuf musical, convivial et décontracté, avec un répertoire concocté autour de ceux des participants. Mais quel(s) répertoire(s), au vu de l’affiche : Olivia Ruiz en mode vacances, Mouss et Hakim en ambianceurs, et des chanteurs et musiciens au talent maintes fois reconnu, parmi lesquels le percussionniste Minino Garay, les "guitareux flamenquistes" Serge Lopez et Bernado Sandoval, le collègue de piano à bretelles Jean-Luc Amnestoy, le pianiste batteur Christophe Cravero, le beat boxeur Alem… Un concert "100 % Garonne" donc, réalisé au pied levé, et visité par l’esprit de Claude Nougaro, avec notamment un texte dit de manière collégiale autour du comédien Grégory Montel, ravi de venir goûter à la ruralité aveyronnaise, ou encore une reprise de "Ô Toulouse" par Olivia Ruiz. Quelque 2 h 30 d’un concert qui avait des allures de cour des miracles, d’improvisation travaillée dans laquelle vinrent jouer et guincher les élèves du stage d’accordéon lié au festival. Une soirée qui a, puisque c’est une deuxième édition, remonté le Bretelle(s) de fort belle manière : tranquillou.

Le grand "mescladis" du samedi

Après une soirée en mode « vrai concert » vendredi soir, avec les Motivé-e-s, les polyphonies boulégantes de la Mal coiffée et le journaliste producteur de musique Martin Messonier en format DJ, ce samedi nous offre une journée riche et pleine.
Cela commencera à l’église avec Lionel Suarez et la trompettiste Airelle Besson en duo. 17 heures, les guitares vagabondes de Bernado Sandoval et Serge Lopez. 18 h 15, rap et beat box avec Krismenn et Alem. À 21 heures, la tchatche survitaminée d’André Minvielle. 22 h 30, les 20 ans du duo fou multidirectionnel de Bumcello (à voir !). Et passé minuit, pour clore le festival, un grand bal multiculturel, entre boîte de nuit et guinguette, qui vous emmènera de l’Occitanie au Brésil, en passant par Paris, la Jamaïque et la Bretagne.
Et toute la journée, marché d’artisans, stands, boutiques d’accordéons ou de disques, jeux en bois, restauration…
 

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