A Martiel, Jean-Baptiste Lafon cultive sa passion pour la vigne

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    Les premières bouteilles sont sorties l'an passé Reproduction Centre Presse -
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Ph. H.

Le jeune viticulteur de 32 ans vient de reprendre le domaine de Pleyjean, à Martiel. Les premières bouteilles sont sorties du domaine en 2018. Des crus prometteurs, salués, notamment, par la Revue des vins de France.

À la limite entre Martiel et Salvagnac, sur un petit domaine de quatre hectares, Jean-Baptiste Lafon entretient avec passion ses vignes du domaine de Pleyjean. À 32 ans, le jeune viticulteur vient de reprendre ce domaine et continue de poursuivre la culture bio entreprise par sa prédécesseure Sandra Lemoine.
En 2018, 7 000 bouteilles duMas Lafon ont été écoulées. Et actuellement, il prépare son domaine pour la deuxième cuvée. « J’espère en écouler un peu plus de 12 000 cette année, pour être rentable, explique-t-il. Mais l’an passé, les conditions ont été difficiles et le raisin a souffert avec le gel et le mildiou. » Formé par son père à l’amour des vins, au sein de la cave villefranchoise fondée par son grand-père, Jean-Baptiste Lafon cultive aujourd’hui sa vigne seul, à la force du poignet et de la pioche qu’il manie pour désherber les ceps, mais où amis et parents viennent prêter main-forte pour les vendanges.

Un clin d’œil à Françoise Sagan

Pour apprendre le métier, le jeune vigneron a voyagé. En 2012, il a travaillé dans les vignes d’Afrique du Sud et de Nouvelle-Zélande. Sur ces terres où l’on taille les ceps sur des centaines d’hectares. Puis, il a enchaîné avec une école à Montpellier, en alternance chez un viticulteur des Terrasses duLarzac. Sur ses parcelles du Pleyjean, Jean-Baptiste Lafon a choisi comme cépages le syrah et le malbec pour le rouge. Du chardonnay pour le blanc.

A la table de Quentin Bourdy

Un vin rouge nommé « Bonjour Ivresse », en clin d’œil au roman de Françoise Sagan, ne pouvait qu’être puissant, et qualifié par la Revue des vins de France de « vin d’Aveyron sanguin à la matière juste ! ». Cette cuvée est composée de 50 % de syrah, 30 % de cabernet franc, 10 % de cabernet sauvignon, 10 % de merlot. Son vin a intégré l’IGP de l’Aveyron.
Mais l’engagement de Jean-Baptiste Lafon ne se limite pas qu’à la vigne. À Villefranche-de-Rouergue, il cultive son amitié avec Quentin Bourdy, le chef cuisinier du restaurant l’Univers.
Et régulièrement, les deux font généreusement partager leur passion de la gastronomie et les bouteilles de l’un se retrouvent sur la table de l’autre.
 

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