Football : les coups de maître de Laurent Peyrelade

  • Vendredi au coup de sifflet final, Laurent Peyrelade, avec son chèche porte-bonheur, pouvait arborer un large sourire.     
    Vendredi au coup de sifflet final, Laurent Peyrelade, avec son chèche porte-bonheur, pouvait arborer un large sourire.      Jean-Louis Bories
Publié le
Aurélien Parayre

La victoire du Raf (1-0) sur la pelouse de Clermont-Ferrand porte la patte du technicien sang et or.

C’est une constante dans le football : souvent décrié quand ça se passe mal, le coach - et son travail - peut parfois passer à côté des louanges quand ça se passe bien. Impossible que cela soit le cas pour Laurent Peyrelade après le succès 0-1 des siens vendredi à Clermont. Trois points qui portent sa patte à plus d’un titre.
Pourtant, l’ancien Manceau s’en est défendu dès la conférence d’après-match : « Ce n’est pas du coaching, c’est l’état d’esprit des joueurs. Le coaching, je n’y crois pas. » Évoquant ici son choix d’avoir mis sur le banc d’entrée de jeu les pourtant indéboulonnables Ugo Bonnet et Pierre Ruffaut, avant qu’ils n’entrent en seconde période pour forcer la décision à eux deux ; le premier en buteur, le second en passeur décisif.
Tout sauf un hasard, d’autant plus quand on sait qu’il avait, à mots cachés, avoué une certaine forme de remise en question, lors de la conférence de presse d’avant match, au sujet de ses intentions de jeu. Ne voulant pas mettre à l’amende son sacro-saint 3-5-2 qui le suit depuis des mois et des mois (remplis de succès à tous les étages), mais pointant plutôt « un équilibre à retrouver ». Dans le choix des hommes ? Peut-être, mais pas sûr au regard de sa croyance non feinte en un système, un ADN de jeu plus fort que les individualités. Dans l’animation ? Plus plausible. En tout cas, le Raf de vendredi a montré des choses qu’on ne lui avait pas vues depuis un moment.

Moins bas, davantage de pressing

D’ailleurs, tous les joueurs interrogés après le match, de Sanaia à Ruffaut en passant par Desmas ou Tertereau, ont évoqué « une équipe retrouvée dans l’envie collective, l’agressivité ». Un caractère qu’elle montre souvent, mais qui a pris des atours un peu différents cette fois-ci. Le fameux bloc bas ruthénois ne l’a pas forcément été autant qu’à l’accoutumée. En tout cas, et surtout en première période, le pressing haut des onze Rouergats et notamment des offensifs Sané, Ouhafsa mais aussi Ouammou et Tertereau, a eu raison de pas mal de velléités clermontoises. Le coach Gastien (« ils ont pris pas mal de risques en venant nous chercher, c’était payant ») et le latéral Nsimba (« ça nous a posé problème et surpris ») le soulignant de façon appuyée après la partie. Des consignes gagnantes forcément émises par le druide sang et or. 
 

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