Yannick Cham, la montagne du Rodez-Onet-le-Château handball toujours au top

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  • Avec le Roc handball et souvent grâce à sa puissance de feu, Yannick Cham a inscrit plus de 300 buts en deux saisons !			Archives Jean-Louis Bories
    Avec le Roc handball et souvent grâce à sa puissance de feu, Yannick Cham a inscrit plus de 300 buts en deux saisons ! Archives Jean-Louis Bories Repro CP - Jean-Louis Bories
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Aurélien Parayre

L’homme fort du Roc handball de 2013 à 2015 évolue aujourd’hui dans l’élite nationale à Chartres. Ses qualités physiques et sa polyvalence restent, à 34 ans, de puissants atouts.

Sa détente totalement dingue et une puissance rarement vue sur le parquet de l’Amphithéâtre. Impossible d’avoir oublié les deux atouts majeurs de Yannick Cham ; à prononcer "Kham", il y tient. Ceux qui ont fait de lui LE joueur majeur du Roc Aveyron handball en Nationale 1 lors de son accession en 2013 et jusqu’à son départ pour Vernouillet, 24 mois plus tard. Le Guadeloupéen d’1,93m pour 93 kg débarquait du Fenix de Toulouse (D1) après un passage à Aurillac (D1).

"C’était une bonne expérience, se rappelle avec bonheur l’actuel joueur de Chartres, 12e de Starligue, l’élite nationale. J’en garde de bons souvenirs, de très bons moments. On s’entendait super bien dans le groupe et sportivement, si parfois ça n’a pas tourné comme on le souhaitait, on a su se maintenir en N1, en plus des matches de coupe de France face à des gros (Saint-Raphaël, lors de ses deux saisons pour deux matches de prestige, NDLR)." Barré à Toulouse après avoir subi les difficultés financières du club d’Aurillac, le natif de Basse-Terre avait donc choisi de redescendre de deux étages. Un choix fort, une implication totale.

Carrière atypique et polyvalence

"Cela m’a beaucoup apporté au niveau du jeu, notamment grâce au coach (Milenko Kojic) qui m’a fait jouer à plusieurs postes." Arrière, ailier gauche, voir pivot. "J’avais vraiment besoin de reprendre du plaisir à jouer au hand, il y avait à ce moment-là un risque que j’arrête tout", se rappelle celui dont les contacts avec le club du piton se font via Marc Becdro, alors gardien au Roc et ancien coéquipier de Cham à Aurillac. Au sortir de son aventure aveyronnaise lors de laquelle il tourne à 7 ou 8 buts à chaque saison, on s’attend à le retrouver chez les professionnels. Mais il atterrit finalement à Vernouillet, également en N1. Juste un palier vers Chartres et la Pro D2, puis la D1 cette saison. Là où ce sont surtout ses qualités de défenseur qui sont mises en avant, mais pas seulement. À 34 ans en tout cas, celui qui aura si souvent pris les habits de sauveur à Rodez ne se voit pas forcément prendre sa retraite dans les prochains mois. Il lui restera encore un an de contrat en fin de saison avec Chartres. "Je touche du bois, je n’ai pas de pépin physique et j’ai encore du peps’", sourit le Guadeloupéen dont la transmission auprès des jeunes le tente. Et si c’est donc encore loin pour lui, l’après carrière semble plutôt déjà bien dessiné avec l’envie "de rester dans le monde du sport, coach sportif, ou dans le domaine de la musculation". Au regard de ses qualités athlétiques, on ne peut pas vraiment en être surpris.

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