Espalion. Le quartier du Moulin attend toujours sa fresque

  • L’esquisse d’un moulin d’autrefois a été réalisée par Pierre Conquet.
    L’esquisse d’un moulin d’autrefois a été réalisée par Pierre Conquet.
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CORRESPONDANT

Le quartier du Moulins, en bordure du Lot s’est refait une beauté, mais une fresque achèverait sa rénovation.

Le Lot est omniprésent dans la vie du quartier du Moulin. Côté rivière, il y a les calquières, autrefois utilisées pour le lavage des peaux des anciennes tanneries. Le Moulin dont l’activité participait à la vie au quotidien a été détruit par un incendie, il y a plus d’un siècle. La menace des inondations demeure aussi. Mais ce quartier qui a retrouvé une vie animée, a été entièrement rénové sous l’impulsion de l’association Pour que vive le moulin, aujourd’hui et demain, animée par Daniel Constans et Rosemonde Haurez-Puech et il a belle allure.

La réfection des réseaux souterrains ne se voit pas, mais en surface, tout a changé. Traitement de la chaussée, création de trottoirs, de parterres et espaces verts, installation d’un banc... mise en valeur du puits.

Ce dernier datant du XVIIe siècle est habillé d’un seau, d’une poulie, d’une chaîne (entièrement financés par l’association) et fleuri, avec l’installation d’un éclairage axial.

Des efforts qui ont fait de ce quartier un endroit agréable où il fait bon vivre.

Un projet séduisant

En souvenir du passé, l’association avait proposé, avec le consensus des riverains, d’aider à la mise en place d’une fresque en trompe-l’œil sur la façade nue du Pont, ceci avec l’accord de son propriétaire, le Conseil général de l’Aveyron : l’esquisse d’un moulin d’autrefois, élaborée par Pierre Conquet, artiste confirmé. D’une taille d’environ 6mx8m, elle serait gravée dans la pierre calcaire, traitée noire.

Son concepteur se chargeait même, avec le concours d’un tailleur de pierre, du traçage à la disqueuse, après un nettoyage et le sablage des pierres. Une projection, en 2009, avait montré combien ce projet enjolive la façade du pont. L’utilisation d’une technique picturale, était une autre alternative. Une réalisation que l’architecte des bâtiments de France pensait possible. Mais le projet qui apporterait une dernière touche à l’embellissement du quartier semble oublié, au grand regret de ses habitants et même des espalionais en général.

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