Espalion. Le blues des présidents et des bénévoles

  • Début 2004, certains présidents s’étaient retrouvés autour d’une table  et déjà... parlaient de leurs difficultés.  Les reconnaissez-vous ?
    Début 2004, certains présidents s’étaient retrouvés autour d’une table et déjà... parlaient de leurs difficultés. Les reconnaissez-vous ?
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CORRESPONDANT

Sportives, culturelles, caritatives... Espalion à la chance de compter une bonne centaine d’associations et autant de présidents. Un peu plus même si ont compte plusieurs coprésidences.

Rugby ce vendredi soir, foot samedi soir, Rêves de cinéma et judo la semaine prochaine, le confinement commençant à se relâcher, de nombreuses associations vont tenir leur assemblée générale. Des assemblées de printemps reportées à la fin de saison.

Ces réunions seront certainement l’occasion de mettre en évidence le manque de bénévoles, motivés pour s’investir et surtout acceptant la prise de responsabilité, principalement pour les présidences d’association.

Les appels à succession de Nicolas Duarte pour l’USE, de Yannick Véron, Jean-Philippe Ginisty et Gérard Roquefort pour le RCENA auront-ils été entendus ? Sans oublier en début d’année, la mise en sommeil provisoire de l’association Culture et Patrimoine et celle des Amis de Perse suite aux ennuis de santé d’Annie Martin et l’absence de candidature pour prendre le relais. Petite exception, la succession d’André Truel au club de tir semble déjà bien sur les rails. À chaque assemblée générale, c’est un peu la même rengaine, les mains levées se font de plus en plus rares et bien souvent, bon grès ou mal grès, le président sortant doit rempiler pour éviter que l’association ne se retrouve devant une impasse.

Respecter et soutenir tous les bénévoles

Il est vrai que la fonction n’est pas facile et que s’occuper d’une association fatigue, épuise même parfois. Donner de son temps, de son imagination, de sa personne au détriment de sa vie familiale a toujours été difficile. Sans oublier "les critiques, voire les insultes et très rarement des remerciements ou du moins un minimum de reconnaissance" entonnent les présidents. Les responsabilités légales deviennent de plus en plus complexes et contraignantes.

Les règles du confinement l’ont bien mis en évidence. Charmante petite ville, Espalion a besoin de son milieu associatif riche et varié qui fait son bien vivre.

Aussi, un président mérite d’être soutenu, encouragé et à minima respecté car "si la critique est aisée, l’art est difficile".

Cette situation demande évidemment réflexion. "Il faut se souvenir - précisent les présidents - qu’en l’absence de bureau constitué la mise en sommeil devient inéluctable. Il n’est pas possible de voir une association fonctionner sans tête responsable."

Il y a quelques années, les présidents d’associations avaient pour habitude de se retrouver, une fois, l’an pour un moment convivial autour d’une bonne table.

C’était aussi l’occasion de partager et de se soutenir, de s’encourager.

Une idée à remettre sur la table !

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