Decazeville. 250 personnes rassemblées pour montrer leur solidarité envers les postiers

Mercredi, face à 250 personnes, des élus, des usagers de la Poste, sont venues soutenir les postiers du bassin, de Capdenac et d’Anglars en désaccord avec leur direction sur la nouvelle organisation qu’elle a mise en place. La déléguée syndicale CGT Laurence Cahors clamait haut et fort que les posriers souhaitaient revenir aux 6 jours de travail, "pour assurer la mission de service public qui nous incombe. C’est la raison pour laquelle, nous avons exercé notre droit de retrait, pour revenir à notre semaine normale de 6 jours travaillés."

La justice a débouté récemment La Poste, en tranchant en faveur des préposés. "Sauf que la Poste, poursuit la syndicaliste, se croit au-dessus des lois, et nous fait payer cher, très cher d’avoir exercé notre droit de retrait. Sur les 3 sites, ce sont 60 agents qui l’ont fait. Malgré la décision de justice, le directeur local a retiré les salaires des droits de retrait, samedi, dimanche et jour férié, soit environ 500 € en moyenne pour chacun des agents. Cela, malgré le rappel à l’ordre de l’Inspection du travail, qui lui a rappelé que la Poste a été condamnée sur cette période pour avoir mis en place une organisation de manière illicite. Pendant cette période Covid-19, nous avons travaillé avec la peur au ventre, car comme tout le monde, nous craignons de vous livrer ce virus ou de le ramener chez nous. Avec votre soutien, nous ne lâcherons rien et d’ores et déjà, nous vous donnons rendez vous-même heure même endroit dans une semaine". Hier matin, une action de blocage du centre courrier a eu lieu à Ruau et d’autres centres de la région.