Espalion : "La Cabane d’en bas" s’en sort par le haut

Pour "La Cabane d’en bas", c’est bientôt le rideau de clôture, puisque c’est samedi que la saison 2020 s’achèvera pour ce restaurant de plein-air qui reste un rendez-vous incontournable des étés espalionnais. Une saison que certains prévoyaient morose en raison de la crise qui frappe de plein fouet le secteur de la restauration, mais qui, au final, aura déjoué tous les pronostics en attirant chaque soir une nombreuse clientèle dans les établissements de la ville.

On ne présente plus "La Cabane d’en bas", qui reste encore pour beaucoup "Le Minigolf". Ce restaurant de plein air, face à la piscine municipale, est ouvert chaque année en période estivale depuis près de quarante ans.

Lieu simple et de détente

En effet, c’est au début des années 80 qu’Alain Andrieu créa ce restaurant autour d’un parcours de minigolf aujourd’hui disparu. Après de nombreuses années d’exploitation par son créateur, l’établissement devint propriété de la famille Decruéjouls en 2005 et c’est le fils, Mathieu, qui en assure désormais la direction. Un restaurant rebaptisé "La Cabane d’en bas" mais qui n’a rien perdu de son charme et toujours apprécié des Espalionnais et des touristes pour déjeuner à l’ombre le midi ou pour sa fraîcheur lors des soirées estivales. Au-delà du nom, l’ancien Minigolf a bien changé ces dernières années et l’établissement a gagné en élégance et confort.

Exit le parcours ludique et place à un terrain de pétanque et à de vastes terrasses sablonneuses. "La Cabane d’en bas" mise désormais sur la détente, et sur une carte facile et accessible. Un lieu idéal pour une pause en toute simplicité entre salades, pizzas, burgers ou desserts variés, tout en oubliant un moment la fameuse crise.

Mathieu Decruéjouls étant retenu durant l’été dans son établissement parisien, "Le Passage Saint-Honoré", c’est à William Passera qu’il avait confié les rênes de La cabane d’en bas. Une tâche que ce jeune Espalionnais, professionnel dans la restauration à Paris lui aussi, a fort bien assurée à la tête d’une équipe d’une dizaine de personnes.

Après deux mois de fonctionnement, William se montre satisfait de la fréquentation en déclarant : "Nous avons bien travaillé, surtout en soirée où nous recevions beaucoup de monde. Cela compense la baisse de la clientèle en journée explicable par la piscine et le camping qui, eux, n’ont pas fait le plein."

Le responsable des lieux précise avoir majoritairement reçu une clientèle de jeunes à la recherche d’un lieu offrant fraîcheur, sécurité et distanciation. Une clientèle privée des soirées à l’Excalibur et qui pouvait profiter des charmes des lieux pour prolonger ses soirées.

Après quelques jours de repos William et Omar, le pizzaïolo, rejoindront la capitale pour retrouver leurs restaurants respectifs et les serveurs retourneront dans leurs facultés jusqu’à l’été prochain.