Le marché ovin de Réquista se met au bio

  • Le marché ovin de Réquista est devenu au fil des années l’un des plus importants de France.
    Le marché ovin de Réquista est devenu au fil des années l’un des plus importants de France. Archives CP - Reproduction Centre Presse
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JDM

Depuis le lundi 31 août, la production ovine issue de la filière bio peut être vendue sur ce marché qui reçoit un volume annuel de 40 000 bêtes environ.

Le marché ovin de Réquista connaît une nouvelle étape. En effet, de puis le dernier jour du mois d’août, l’élevage en agriculture biologique y est reconnu. Une nécessité "face au nombre grandissant du nombre d’ovins certifié bio", explique Claude Alvernhe, président de l’Association des utilisateurs du marché ovin de Réquista (Aumor).

"Nous pourrons faire le bilan de cette nouveauté dans quelques semaines, précise Claude Alvernhe. Mais, c’est une étape qui était attendue par les éleveurs. Et nous espérons que sa mise en place apportera une plus-value sur la commercialisation des ovins certifiés AB."

Le passage de la vente vers ces lots distincts s’inscrit dans une démarche entreprise il y a plusieurs années. En 2015 plus exactement, année où a été lancée l’Association des utilisateurs du marché ovin de Réquista (Aumor). "Nous avons créé cette association pour relancer l’activité du marché et assurer sa pérennité", explique le président de l’Aumor. Par exemple, en 2018, le marché à la criée a remplacé celui de gré à gré.

Volume habituel

Des aménagements ont également été faits au sein même de la structure. Avec un certain succès puisque le nombre d’animaux vendu a bondi de près de 30 %, avec une augmentation significative du prix de vente.

Ainsi, le marché ovin de Réquista monte en puissance et, au niveau national, il se hisse sur le podium en volume d’animaux. "Le marché de Parthenay, dans les Deux-Sèvres, est encore devant mais nous n’allons pas tarder à les rattraper ou à passer devant eux", se félicite Claude Alvernhe.

Le marché ovin de Réquista a traversé les semaines de confinement tant bien que mal : " Nous avons dû fermer trois lundis de suite. Mais nous avons poussé pour qu’il rouvre, tout en respectant les consignes sanitaires, au moins pour les agneaux laitons par exemple, qui ne peuvent pas attendre pour être vendu", glisse le président de l’Aumor. Ainsi, le marché a pu rapidement retrouver son volume de vente habituel. " En moyenne, nous avons entre 17 et 18 acheteurs et entre 80 et 100 vendeurs, détaille Claude Alvernhe. Et habituellement, un peu plus de 1 000 animaux sont vendus, chaque lundi".

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