Sénatoriales : pour EELV, "presque un devoir de se présenter"

  • Jean-Pierre Baldit, Claudine Bonhomme, Jérôme Czaplicki et Marie-Claude Carlin.
    Jean-Pierre Baldit, Claudine Bonhomme, Jérôme Czaplicki et Marie-Claude Carlin.
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X.B.

Avec des anciennetés diverses au sein du mouvement (fin des années 1980 pour les anciens, 2019 pour le plus récent) mais une conviction politique identique, les deux candidats et leurs suppléants d’Europe écologie – Les Verts aux élections sénatoriales ont dévoilé hier une partie de leurs ambitions.

Les titulaires d’EELV sont Claudine Bonhomme et Jérôme Czaplicki. La première est membre de Rodez citoyen, ancienne conseillère municipale de Rodez et "vieille militante", comme elle l’affirme ; le second, arrivé dans le département il y a 11 ans, est père de trois enfants et adhérent EELV depuis un an. Ils seront suppléés respectivement par Jean-Pierre Baldit, adhérent de longue date, retraité de l’enseignement agricole, élu à Decazeville et à sa communauté de communes et Marie-Claude Carlin, "militante de terrain", élue à Rodez et au conseil d’agglomération.

Bien que "critique" par rapport au mode de scrutin des sénatoriales ("seuls" 900 grands électeurs auront à se prononcer, NDLR), qui "semble assez éloigné du citoyen", selon le secrétaire départemental Guy Pezet, EELV sera de la partie. "Nous, Verts, portons nos revendications sur le terrain, c’est presque un devoir de se présenter", affirme Marie-Claude Carlin.

Au chapitre des combats à mener, l’arrêt des pesticides, un grand plan de soutien à une agriculture respectueuse, une meilleure autosuffisance alimentaire, l’isolation thermique de tout le bâti, l’avènement de transports collectifs innovants, l’arrêt de l’étalement urbain… voire, selon Jérôme Czaplicki, "redéfinir les modes de consommation des Français" afin que "personne ne s’enrichisse au détriment des conditions de vie des autres"