Rignac. Rencontres citoyennes a repris ses activités

  • Quelques chaises vides, d’autres espacées avec des spectateurs masqués.
    Quelques chaises vides, d’autres espacées avec des spectateurs masqués.
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CORRESPONDANT

C’était la rentrée et surtout la reprise des activités pour l’association Rencontres citoyennes avec l’organisation de la conférence Les perturbateurs endocriniens, à la salle des fêtes de l’espace André-Jarlan. Cette conférence a été animée par Bernard Petit, ancien responsable de Recherche et Développement auprès de divers grands groupes industriels.

Avec cette reprise, l’association voulait se prouver et prouver aussi qu’en respectant les consignes sanitaires édictées par la préfecture et la mairie, il était possible d’organiser des manifestations. Au vu de la quarantaine de participants, il est permis d’affirmer que certaines personnes ont été encore logiquement réticentes à répondre à une telle invitation. La distanciation sociale a été respectée. Pour des raisons d’éventuelles traçabilités du virus en cas de propagation, chacun devait décliner son identité à l’entrée. Le micro servant aux questions devant alimenter le débat de fin de conférence était tenu par le président qui le tendait aux questionneurs sans possibilité de le toucher.

Une seule santé

Le thème choisi était d’actualité. Mais malheureusement, comme l’a souligné l’intervenant "Je n’ai en face de moi qu’une grande majorité de seniors alors que ce sujet concerne les jeunes et leur avenir".

Des liens incontestables entre des substances chimiques telle le bisphénol A et certaines maladies comme le diabète, l’obésité, l’infertilité, les cancers… sont aujourd’hui validés par de nombreuses études scientifiques.

Les perturbateurs endocriniens sont environ au nombre de 600. Parmi les moyens de les éviter, Bernard Petit à engager l’assistance à consommer bio. Et à fuir entre autres les plastiques souples et à chaud, les revêtements de sol, les plats industriels, les boissons sucrées, les pesticides, les fumées des incendies… Sans oublier la cigarette car la nicotine passe à travers la barrière placentaire : "Nous partageons une seule planète, une seule santé" a conclu Bernard Petit qui a reconnu "avoir tenu modestement le rôle de chimiste, toxicologue, biologiste, médecin".

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