Rignac. La reprise de la lecture est compliquée pour l’association Lire et faire lire

  • Et pourquoi pas développer une plate-forme qui diffuserait des lectures que les enfants trouveraient sur leurs tablettes ?
    Et pourquoi pas développer une plate-forme qui diffuserait des lectures que les enfants trouveraient sur leurs tablettes ?
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CORRESPONDANT

Audrey Valéry de la Ligue de l’Enseignement et Hélène Calmettes de l’Udaf, les coordinatrices de Lire et faire lire 12 ont réuni les relais locaux pour évoquer la reprise de la lecture dans les diverses structures en raison de la crise sanitaire. Les coordinatrices ont redéfini les objectifs principaux de l’association : "Lire et faire lire est un programme national d’ouverture à la lecture et de solidarité intergénérationnelle". Et d’indiquer que "des bénévoles de plus de 50 ans offrent une partie de leur temps libre aux enfants pour stimuler le goût de la lecture et de la littérature". Les responsables ont rappelé les modalités d’intervention des bénévoles : chartes, assurance, responsabilité, formations ainsi que le rôle des relais locaux : définition, missions, liens avec la coordination départementale. La pandémie du coronavirus pose problème à l’association. Pour les responsables des établissements c’est déjà compliqué de mettre en place l’enseignement, ils ne souhaitent pas ajouter d’autres contraintes. Les lectrices et lecteurs, un public jugé vulnérable hésitent à s’engager pour aller au contact des enfants : "Nous avons été contraints d’annuler la réunion de rentrée" ont expliqué les responsables.

Dynamique de réseau

Un échange s’est instauré sur la communication de la coordination LFL auprès des écoles et sur l’importance de passer par les mairies quand les lectures se déroulent durant le temps périscolaire et d’une manière générale, de mieux communiquer l’action de l’association aux structures éducatives.

Un point a été fait sur les rendez-vous de la rentrée qui seront communiqués ultérieurement. Un projet qui permettrait de maintenir une dynamique de réseau et de ne pas oublier les lecteurs en retrait cette année a été abordé.

L’idée d’un bouquin écrit collectivement en proposant des ateliers d’écriture par secteur a été lancée. Et de fil en aiguille, pourquoi ne pas créer avec les lecteurs des kamishibaï (histoires et illustrations) puisque l’association détient des butaï ? Affaire à suivre.

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