Firmi : une histoire de savoir fer

  • Des centaines de créations plus originales les unes que les autres sont visibles dans l’atelier de la plaine du Claux, en bordure de la RD840.
    Des centaines de créations plus originales les unes que les autres sont visibles dans l’atelier de la plaine du Claux, en bordure de la RD840. repro cpa
  • Des centaines de créations plus originales les unes que les autres sont visibles dans l’atelier de la plaine du Claux, en bordure de la RD840.
    Des centaines de créations plus originales les unes que les autres sont visibles dans l’atelier de la plaine du Claux, en bordure de la RD840. repro cpa
  • Des centaines de créations plus originales les unes que les autres sont visibles dans l’atelier de la plaine du Claux, en bordure de la RD840.
    Des centaines de créations plus originales les unes que les autres sont visibles dans l’atelier de la plaine du Claux, en bordure de la RD840. repro cpa
  • Des centaines de créations plus originales les unes que les autres sont visibles dans l’atelier de la plaine du Claux, en bordure de la RD840. Des centaines de créations plus originales les unes que les autres sont visibles dans l’atelier de la plaine du Claux, en bordure de la RD840.
    Des centaines de créations plus originales les unes que les autres sont visibles dans l’atelier de la plaine du Claux, en bordure de la RD840. repro cpa
Publié le
Centre Presse

À Firmi, Claude Pinco et trois de ses amis donnent naissance à de surprenants objets métalliques sculptés à base de pièces mécaniques.

Claude Pinco a débarqué à Firmi en début d’année, avec femme, enfants et outils. Par un coup du hasard. Par le biais d’une rencontre. Par choix. Dans les bagages du Toulonnais, venu en quelque sorte se ressourcer en Aveyron, quelques objets exposés dès le printemps en bordure de la route départementale 840 ont d’emblée tapé dans l’œil des usagers d’un axe routier emprunté quotidiennement par près de 10 000 véhicules. Car c’est là, dans la traversée de la plaine du Claux, en sortie de Firmi, que Claude Pinco a posé armes et bagages, dans un ancien atelier de mécanique très longtemps propriété de la famille Joulie. C’est là que sa société, baptisée "Art de Fer", a élu domicile.

Après avoir été chauffeur pendant 10 ans, puis responsable d’une entreprise paysagère pendant 4 ans, Claude Pinco a décidé, voilà plus de 15 ans, de se laisser aller à sa passion créatrice. Avec un, deux, puis trois de ses amis, il a ainsi créé "Art de Fer", dans le Var, où le plus gros des ateliers de fabrication fonctionne encore.

Comme son nom l’indique, "Art de fer", le A étant matérialisé par la Tour Eiffel, travaille les métaux. Pas n’importe quels métaux : des pièces métalliques issues de voitures, de motos, de vélos, de tout ce qui a trait à la mécanique. Après avoir fourni un certain temps plusieurs galeries d’art parisiennes, Claude Pinco et ses associés, dont la démarche se veut collective et parfaitement complémentaire entre chacun de ses acteurs, sont passés à autre chose, en gérant entièrement le déroulé de leur production, de l’idée à la vente.

Résultat ? Des œuvres surprenantes, qui interpellent. Au beau milieu de l’espace d’exposition fiminois, a pris place la copie parfaite d’un vélociraptor, aimable animal préhistorique rendu célèbre par le film Jurassik park. La bête mesure ici près de 3 mètres de haut, pèse 400 kg, l’ensemble étant entièrement composé de roulements à billes, de chaînes, de boulons, de vis, de jantes, de bougies, d’amortisseurs, de cadres, de roues dentées, de plaques et de tiges diverses. Le tout est soudé pièce après pièce et entièrement recouvert de vernis spécifique pour une bonne finition.

" C’est un gros travail, concède humblement Claude Pinco. Déjà, à la base, on récupère les pièces dans des casses, le plus souvent. Puis il faut les trier, les nettoyer, les dégraisser, parfois les meuler, les découper. Après, on a l’idée du sujet à créer, le plus souvent dans le figuratif. Le raptor, par exemple, a nécessité que l’on fasse des recherches sur ses formes, ses proportions. C’est une réplique à l’échelle que nous avons faite, la plus exacte possible. Il y a également un très gros travail pour calculer l’occupation dans l’espace des différentes pièces utilisées. Quand on aligne pour les souder à l’arc un roulement, une plaque et quelques boulons, on doit savoir ce que ça va donner pour parvenir à la forme souhaitée. Oui, c’est quand même du travail. Le raptor, par exemple, nous a occupés deux bons mois. "

Autour de cette représentation préhistorique saisissante, les sujets exposés sont divers et variés. Des araignées, avec ou sans toile ; des arbres de vie ; une moto grandeur nature ; des instruments de musique (guitares, saxophones, contrebasses…) ; des pendules ; des pièces de petit mobilier (chaises, tables…), des têtes de chevaux ou de cerfs ; un gladiateur…

Et bien d’autres choses encore. Pour l’heure, une bonne partie du travail créatif est encore réalisée dans les ateliers de Brignoles. Mais Claude Pinco ne cache pas une certaine volonté de rapatrier toute l’activité sur Firmi. À condition d’y trouver les espaces et les locaux nécessaires.

En attendant, le Toulonnais devenu Firminois, aidé de ses trois associés, cultive son savoir fer avec bonheur.

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