Rodez : des travaux au menu des restaurants fermés

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  • Au Petit Moka, au Coq de la Place ou au Commerce, on fait peau neuve…
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Publié le
Philippe Routhe

Quelques brasseries se sont lancés dans des travaux, des grands ou des petits, en atendant de rouvrir…

Contraints à la fermeture, quelques brasseries et restaurant de la ville ont décidé de faire peau neuve. Soit parce que c’était prévu, soit parce que la nécessité de se projeter et de rouvrir avec une autre "ambiance" les démange.

Ainsi, tout récemment, le réputé Coq de la place et son chef Benjamin Berges ont décidé de se lancer dans des grands travaux. "J’y songeais. Je comptais fermer une semaine, puis, à nouveau un mois. Mais là quitte à être fermé, j’ai dit on y va. On fait tout d’un coup !". Objectif : une grosse surprise pour la réouverture. "Cela fait huit ans que l’on est là. Ce sera bien pour les clients mais aussi pour le personnel, qui est à l’arrêt. Ca va redonner du peps".

Au café du Commerce, sur la place du bourg, un agrandissement est en vue. Programmé avant le deuxième confinement, l’établissement va s’étendre dans l’ancienne boutique SFR dont il était mitoyen. Et un grand coup de peinture est en cours. "Il y a un peu d’effervescence, mais c’est un peu tendu" glisse l’architecte Thierry Carel, qui a à son actif plusieurs réfections de brasseries sur le Piton, dont cette dernière "Les délais de réalisation sont courts et les délais d’approvisionnement sont longs", résume-t-il.

La date du 20 janvier

Car la pression, c’est bien évidemment être ouvert pour le 20 janvier. Avec l’espoir que cette date sera la bonne…

"Mais c’est justement parce que l’on nous a fixé une date, que l’on n’est pas baladé entre une semaine de fermeture, puis quinze jours, puis un peu plus que l’on peut se projeter", confie Benjamin Berges. De son côté, Stéphanie, la rayonnante patronne d’Elfée des crêpes réfléchit également à une réfection entière de sa crêperie. "Il faut bien se projeter, sinon cela ne va pas. Et l’on a envie de faire un endroit cocooning" lance Stéphanie, le nez dans les devis et autres demandes de financement.

Le restaurant l’Harmonie, dans le quartier Saint-Amans, se prépare un petit relooking. Au Petit Moka, où Vincent Bos s’active en cuisine depuis bientôt trois ans, on va changer de ton… de couleur. "J’avais programmé de faire ces travaux de peinture. Il y a longtemps que cela n’a pas été fait… Et là, c’est le moment" glisse-t-il. Il maintient toutefois une activité de plats à emporter dans ce passage des Maçons. "Autant le premier confinement, cela allait. Autant, cette fois-ci, voir des gens autour de moi travailler et rester là sans rien faire, c’est vite devenu insupportable".

Au café de La Paix, la ponceuse marche non stop, en prévision d’un bon coup de peinture sur le mobilier en bois de cette enseigne mythique de la ville.

On le sait, le moral des professionnels de la restauration est plutôt en berne. Se lancer dans des travaux, aussi menus soient-ils leur permet de se projeter et d’éviter de trop sombrer dans la morosité. "L’espoir que l’on a c’est que lorsqu’on rouvrira, ce sera pour de bon" confie l’un d’eux. Un espoir partagé par beaucoup de monde…

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