Murat (Rodez Aveyron football) : "L’apprentissage, ça va commencer à me gonfler"

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  • Calmement mais fermement, le président du Raf a fait passer quelques messages à son groupe.
    Calmement mais fermement, le président du Raf a fait passer quelques messages à son groupe. Archive J.-L.B. - Reproduction Centre Presse
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Pierre-Olivier Murat a évoqué la mauvaise passe connue par son club. S’il se montre confiant, le président du Raf a tout de même appelé ses joueurs à faire plus dans certains domaines.

Quelle analyse faites-vous de la situation actuelle, avec neuf rencontres sans succès pour l’équipe ?

Pour moi, on a retrouvé des valeurs depuis quatre matches. Avant cela, on était vraiment dans le dur. Notre gros problème est qu’on n’est pas assez efficaces, que ce soit devant, étant donné que l’on se procure énormément d’occasions mais que l’on ne marque pas assez, ou derrière, vu que nos adversaires ne viennent pas souvent dans notre moitié de terrain mais font preuve d’une efficacité… presque insolente, je dirais. Quand on regarde la rencontre face à Amiens (défaite 2-1 à domicile, samedi, NDLR), on voit qu’on a eu beaucoup d’occasions de tuer le match mais que petit à petit, on a reculé. De plus, il y a eu cette erreur incroyable sur le penalty (qui a permis l’égalisation des Picards). On ne s’en est pas rendu compte sur le coup mais en regardant les images de toutes les caméras, on constate que le ballon ne touche jamais la main de Dieng. Ce que je vois, c’est que ce que l’on propose actuellement n’est pas trop mal, et à mon avis, si l’on arrive à gagner un match, on pourra lancer une série positive.

Vous n’êtes donc pas inquiet.

Si l’on a une analyse très froide du dernier match, on voit qu’on a eu plus d’occasions qu’Amiens et que ça s’est joué dans les têtes ; on a reculé et fait des erreurs. À Chambly (défaite 1-0), ils (les Camblysiens) sont venus une fois chez nous et ont marqué un but. Contre Valenciennes et Guingamp, on a fait deux résultats nuls (1-1, respectivement à l’extérieur et à domicile) contre deux équipes qui jouent la montée. Je ne suis pas inquiet sur le plan du jeu. Sur celui des points, en revanche, oui.

Joris Chougrani a déclaré, après le revers contre Amiens, que l’équipe continuait son apprentissage de la Ligue 2 et que cela pouvait être une explication à la mauvaise passe qu’elle connaît.

Oui, sauf qu’on n’est pas là pour apprendre mais pour prendre des points. Apprendre, c’est bien, mais à un moment donné, il faut prendre des points. On devrait en avoir trois ou quatre de plus quand on regarde notre début de saison, largement. Le classement est très serré, et heureusement, puisque jusqu’au quatorzième, tout le monde se tient en un mouchoir de poche (Guingamp, qui occupe cette position, n’a que quatre points de plus que Rodez, avant-dernier). L’apprentissage, ça va, mais à un moment donné, il va falloir prendre des points sinon ça va commencer à me gonfler.

Vous êtes-vous adressé au groupe récemment ?

Non. J’avais parlé aux joueurs il y a quinze jours, et quand on était à la dixième journée, je m’étais dit que je ne referais pas de point avant la dix-septième.

Comment abordez-vous le déplacement compliqué de ce week-end, chez le Paris FC, deuxième ?

On va affronter une équipe solide mais la nôtre est capable de tout, de battre n’importe qui. On va aller là-bas pour gagner. Ce doit être l’objectif lors de tous les matches, que ce soit face au premier ou au dernier.

Pour finir, avez-vous prévu de vous montrer actif lors du marché des transferts hivernal ?

Très certainement. Peut-être que je le suis déjà (rire). Cela étant, aujourd’hui, on voit qu’on fait de très bons matches quand on est dans notre filière, à savoir un gros impact athlétique et des courses. Il faut juste être plus efficace devant.

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