Rodez. Une rencontre théâtrale pour l’École de la Deuxième chance
La MJC de Rodez a coordonné une journée de création artistique et de réflexions sur la jeunesse entre l’École de la Deuxième chance et le collectif toulousain, En Compagnie des Barbares.
Jeudi 3 décembre, l’équipe de En Compagnie des Barbares était à la MJC de Rodez pour rencontrer les jeunes de l’École de la Deuxième chance de Rodez Agglomération pour "Jeunesse(s) en territoires". Ce projet artistique, mené depuis septembre 2020, mêle théâtre, danse et vidéo et fait se rencontrer trois jeunesses issues de formations et de territoires différents : des jeunes du lycée agricole de Touscayrats à Verdalle dans le Tarn, des jeunes en études générales et scientifiques à Toulouse et des jeunes en formation à la Mission Locale Aveyron et École de la 2e Chance Régionale de Rodez Agglo.
Il s’agit d’interroger la jeunesse d’aujourd’hui sur ses difficultés, ses doutes mais aussi ses espoirs et ses rêves à travers la parole de jeunes de 18 à 25 ans en insertion sociale et/ou professionnelle sur Rodez Agglomération, et en permettant à ces jeunes d’en rencontrer d’autres aux parcours différents.
Improvisation et web-série
Sarah Freynet, autrice de Il faut bien que jeunesse, écrit un nouveau volet, à partir de leur parole. Avec Simon Le Floc’h, ils ont filmé ces jeunes un par un pour une collecte de parole qui nourrira le texte et le montage d’une série d’épisodes sur la jeunesse sous forme de web-série.
Au programme pour la dizaine d’élèves de l’École de la Deuxième Chance et de la Mission Locale : expérimenter les fondamentaux du théâtre, de la danse, improviser sur les problématiques de la jeunesse avec Neige Salinas, la chorégraphe du projet, Karine Monneau, comédienne et metteuse en scène, et Mélanie Vayssettes, jeune metteuse en scène d’origine ruthénoise.
Le résultat de ce travail sera présenté en mai 2021 à la MJC de Rodez où les jeunes du Tarn et de Toulouse rejoindront les Ruthénois pour une représentation théâtrale d’une jeunesse multiple, pleine d’idées et de courage, qui continue à se former et à créer malgré l’épidémie.
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