Encore manqué pour le Rodez Aveyron football

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  • Alan Kérouédan et les siens ont manqué le coche à Paris.
    Alan Kérouédan et les siens ont manqué le coche à Paris. Repro CP
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Guillaume Verdu

Alors qu’ils croyaient tenir un premier succès depuis neuf matches, les Ruthénois ont été rejoints dans les dernières minutes, samedi soir.

 

Même si tous les points sont bons à prendre dans la course au maintien, celui ramené de Paris par les Ruthénois, hier, laisse la saveur amère de l’inachevé. Après tout un match à résister pour préserver leur avantage, les hommes de Laurent Peyrelade ont cédé dans les ultimes minutes. Le but d’Ali Abdi, à la réception d’un ballon par dessus la défense (90e) est venu doucher les espoirs des Aveyronnais de retrouver un succès qui leur échappe depuis désormais dix rencontres et près de trois mois.
Un dénouement cruel pour une équipe qui a si longtemps fait la course en tête. Sur la première offensive, Rémy Boissier est venu nettoyer la lucarne droite de Vincent Demarconnay d’une merveille de coup franc direct, depuis l’entrée de la surface de réparation (4e).
Cette réalisation hâtive a dessiné la suite de la rencontre : les Parisiens ont monopolisé le ballon et occupé la moitié de terrain ruthénoise pour recoller au score. Face à la domination des locaux, les équipiers d’Ugo Bonnet ont proposé une belle résistance collective, qui a longtemps fonctionné. Les sang et or ont enfilé le bleu de chauffe mis du cœur à l’ouvrage pour défendre face à une formation qui aurait pu retrouver le trône de Ligue 2 en cas de succès.

Paris a beaucoup gâché

Mais souffrir n’est pas toujours réussir. Comme contre Pau (1-1), Sochaux (2-2), Auxerre (2-2), Guingamp (1-1) ou encore Amiens (1-2) la semaine dernière, ils n’ont pu préserver leur avance. La répétition de ce genre de scénario commence à peser lourd dans le bilan comptable d’une équipe toujours en position de relégable. Et l’épilogue d’hier vient rappeler au Raf, comme s’il en avait besoin, que rien ne sera facile cette saison.
Mais au-delà du final cruel, l’égalisation parisienne est loin d’être imméritée. Les partenaires de Gaëtan Belaud, un ancien du Raf, ont affiché leur supériorité technique et proposé de beaux mouvements collectifs, hier. Et outre leurs qualités défensives, les Ruthénois ont aussi bénéficié de la maladresse parisienne pour préserver leur but inviolé. Car Florian Martin (16e) et Gaëtan Laura (31e) ont été chacun l’auteur d’un gros manqué, seuls à l’angle des six mètres. Au retour des vestiaires, Martin a aussi trouvé la transversale sur un coup franc (51e), avant de manquer une autre belle opportunité (53e).
Les superstitieux y ont peut-être vu, durant un instant, le coup de pouce de réussite qui a fait défaut ces derniers temps aux Aveyronnais. Mais les efforts fournis n’ont été qu’à moitié récompensés et il faudra encore entendre pour voir le Raf de nouveau gagner.
 

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