Decazeville. Les deux derniers immeubles HLM seront rasés
Cette opération s’inscrit dans un vaste programme visant à adapter l’offre locative à la demande en démolissant les habitations les plus vétustes.
Dans le cadre de la démolition de logements collectifs dont le volume, nettement surdimensionné en égard de la population actuelle de la commune, ne permet plus d’y maintenir un taux d’occupation suffisamment important, les 40 logements des bâtiments J et K de la cité de Combettes seront prochainement rasés.
Une opération qui s’inscrit dans un vaste programme mené depuis plus de 15 ans par Aveyron habitat, l’organisme propriétaire, en raison de l’ancienneté et de l’inadaptation de ces logements au marché de la location. Déjà, plus de 300 logements sociaux ont été rayés du paysage par Aveyron habitat, dont les derniers en date à la cité du Baldy ont été menés à terme.
Dans les prochains mois, le quartier du Sailhenc verra, lui aussi, se réduire l’offre locative avec la démolition programmée de la barre d’immeubles des bâtiments M1 à M6, soit 60 logements, puis ceux des bâtiments N et O de la cité de Trépalou, 30 logements.
Dans la foulée, ce sera au tour de l’immeuble des pins abritant 12 logements sur la commune de Cransac d’être livré aux pelleteuses. Au cours de cette énième, et dernière tranche de démolitions, près de 200 logements vont s’effacer du paysage urbain.
Quel devenir pour le foncier libéré ?
Sur les emplacements libérés, à la cité du Baldy dans un premier temps, des réflexions entre la municipalité de Decazeville et Aveyron habitat sont menées pour reconquérir le foncier vacant. L’on pourrait s’orienter vers des projets de construction de maisons individuelles en adéquation avec les besoins des futurs occupants. Des logements modernes et peu énergivores qui seraient proposés, soit à la location, ou selon des programmes d’accession sociale à la propriété en faveur de leurs occupants.
En même temps, de nouveaux terrains à bâtir viabilisés devraient être proposés aux particuliers souhaitant construire leurs maisons.
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