Villefranche-de-Rouergue. Des créations en bois brûlé selon une technique japonaise à découvrir à Villefranche

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  • Caroline et Jérôme Bach devant le pop-up store, Burning heart, rue Marcellin-Fabre.
    Caroline et Jérôme Bach devant le pop-up store, Burning heart, rue Marcellin-Fabre.
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Centre Presse Aveyron

Pour Caroline et Jérôme Bach, le confinement n’a pas eu que des inconvénients. En témoignent leurs multiples créations originales.

Heureux ! Caroline et Jérôme Bach font plaisir à voir, portés par leur vague d’inspiration… Et encore plus leurs créations originales !

Voilà un couple qui aura développé tout un art pendant et à cause du confinement. Tous deux déjà dans le milieu artistique puisque Jérôme est ingénieur du son de groupes internationaux de jazz et que Caroline, même si elle a développé une activité de coaching personnel, a suivi l’école des Beaux-Arts. Coincés à Paris au printemps, ils s’occupent en se consacrant à la déco intérieure et extérieure de leur maison qu’ils choisissent de faire en bois. C’est alors qu’un souvenir refait surface. En pleine tournée au Japon, Jérôme Bach se souvient avoir assisté à la démonstration d’une technique très particulière de bois brûlé.

On craque pour le bois cramé

Après s’être beaucoup documenté, lui qui a également travaillé dans l’acoustique et fabriqué des studios d’enregistrement en bois, se lance dans la réalisation de pièces en bois brûlé. Au chalumeau ou au four. Miroirs, luminaires, pièces décoratives, leurs créations sont repérées par certaines galeries, dont une à Bayonne, au Pays basque, qui souhaite les exposer. Le couple prend donc la direction du Sud-Ouest et, en chemin, décide de faire une halte à Villefranche-de-Rouergue où réside la maman de Jérôme. Mais le deuxième confinement arrive et leur tombe dessus. L’exposition est ajournée et ils choisissent de rester respirer dans la Perle du Rouergue tout en continuant à créer. La mère de Jérôme Bach, qui est commerçante dans la Bastide, leur donne l’idée d’ouvrir une boutique éphémère afin de présenter leurs créations à la clientèle locale. Et leur Pop-up store, "Burning Heart" (NDLR : littéralement cœur brûlant"), leur marque, fait le buzz. De nombreux curieux viennent admirer ce bois, issu de planches de récupération, toutes essences confondues, savamment craquelé, patiné, peint ou pigmenté selon.

Les visiteurs craquent pour le bois cramé ! Certains leur commandent même des pièces sur mesure. Comme ce miroir d’1,80 m sur 80 cm, ces cadres plats, cette lampe d’1,10 m. "Mais c’est la planche qui dicte ce qu’il faut faire. C’est souvent un compromis entre la technique et le bois. Ce qui est justement excitant c’est qu’on n’est pas totalement maître du résultat", confie Jérôme Bach. Aussi chaque pièce est unique et pour toutes les bourses avec des tarifs oscillant entre 60 et 400 €. "Ces créations en bois brûlé s’inscrivent aussi dans une démarche artistique écocitoyenne, et de récupération des déchets", insiste Caroline Bach.

Même si leur Pop-up store tire le rideau ce soir, il vous sera toujours possible de découvrir leurs créations dans leur nouvel atelier villefranchois.

"Quoiqu’il arrive, cette activité bis perdurera car ça nous plaît vraiment. On est très heureux de faire ces créations de A à Z. On va continuer à produire, on a plein d’idées", disent-ils en chœur, ravis de vous accueillir et de vous faire partager leur enthousiasme !

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