Rignac. La résidence Marie-Gouyen a célébré Noël

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  • Les résidents ont écouté des chants de Noël, un conte d’Andersen, un poème de Théophile Gautier...
    Les résidents ont écouté des chants de Noël, un conte d’Andersen, un poème de Théophile Gautier...
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CORRESPONDANT

"Noël est la fête de la naissance de Jésus… Noël est une fête religieuse autant pour les catholiques que pour les protestants, les orthodoxes, les évangélistes, les anglicans voire les musulmans… Noël est la fête de la joie, de la lumière, de l’amour…". Ce sont quelques messages envoyés par le bénévole de la résidence Marie- Gouyen qui a animé la célébration de la Nativité sur le thème d’un conte de Christian Andersen, lu par deux autres bénévoles, intitulé "Le sapin", cet arbre qui est traditionnellement associé à la fête de Noël.

C’est l’histoire d’un jeune sapin qui poussait au milieu d’une forêt, joli, mignon, qui voyait à chaque automne des bûcherons venir abattre les grands arbres autour de lui. Jusqu’au jour où devenu grand, avec un épais feuillage d’un beau vert, il tomba presque évanoui, frappé au cœur par la hache d’un homme. Revenu à lui, il se retrouva planté dans une caisse remplie de sable et recouverte d’étoffes de mille couleurs au cœur d’un salon d’un grand Seigneur, orné de papier doré, de guirlandes lumineuses, clignotantes, de petites bougies rouges, bleues, blanches. Déshabillé de son faste, il écouta un vieillard raconter à son pied une histoire à des enfants. Puis il passa un certain temps dans un grenier avant que… tout ne soit fini pour lui.

Une fête de famille

"Ce Noël 2020 n’est pas comme les autres, avec ce virus qui rôde autour de nous, qui nous oblige à nous protéger et à protéger les autres" a poursuivi l’animateur. Et d’inviter à espérer un jour meilleur, plus heureux, plus beau pour chacun de nous "afin de pouvoir de nouveau sortir, recevoir, échanger plus librement, se retrouver dans la joie".

Noël est devenu une fête de famille que les résidents avaient l’habitude de fêter... avec leurs familles, les bénévoles, les sympathisants. Mais cette année, à cause des restrictions sanitaires, ils ont fait la fête seuls, au sein de leur grande famille, dans leur foyer qu’ils ont décidé, peut-être un trop vite, de baptiser résidence : "Un peu dommage car c’est bien dans la chaleur d’un foyer que se rassemble la famille pour parler, échanger et se réchauffer" a expliqué l’animateur.

Cela n’a pas empêché les résidents de faire un petit réveillon en attendant le Père Noël et le lendemain de déguster un succulent repas de Noël. Mais il manquait quand même la chaleur des invités.

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