Football : Ruffaut (Rodez) a « L’impression de revivre les mêmes scénarios »

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  • « Nous sommes une équipe de battants », assure Pierre Ruffaut, qui a vécu, mardi, sa quatrième titularisation de la saison.
    « Nous sommes une équipe de battants », assure Pierre Ruffaut, qui a vécu, mardi, sa quatrième titularisation de la saison. JLB
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Propos recueillis par Guillaume Verdu

À l’issue du match nul de Rodez contre Niort (1-1), mardi, le milieu de terrain est revenu sur la mauvaise série de son équipe et les raisons d’y croire pour la suite.

Après le match contre Niort, ressentez-vous plutôt de la frustration ou du soulagement ?
Je ne dirais pas frustré, plutôt soulagé. Au final, nous méritons ce nul, même si nous ne nous sommes pas créé de grosses occasions. Nous avons tout de même su amener du danger par des centres, des coups de pied arrêtés. C’est bien d’avoir pu revenir.

Le fait d’avoir raté un penalty en début de match après avoir dominé l’entame vous a-t-il fait perdre le fil ?
C’est un peu ce qu’on nous a dit de l’extérieur. Nous, sur le terrain, nous ne nous en sommes pas rendu compte. Chez l’adversaire, cela a créé un peu plus d’euphorie, c’est dommage.

Comment analysez-vous votre mauvais début de seconde période ?
À chaque fois, on se dit qu’il faut repartir fort, car on sait que c’est un peu notre faiblesse. Le problème, ce n’est pas forcément l’adversaire qui fait un bon début de deuxième période, c’est plutôt nous qui nous tirons une balle dans le pied, encore une fois. Nous n’avons pas retrouvé les moments de possession que nous avons eue en première mi-temps, alors que c’est là qu’il faut être bon en conservant le ballon pour temporiser, reprendre le fil, se rassurer. En fait, je ne sais même pas si nous avons eu le ballon une minute dans les pieds en début de deuxième mi-temps. Et après, le but… (il souffle) Il n’arrivera pas souvent. Mais j’ai l’impression que contre nous, ce genre de choses arrive souvent. Ce n’est vraiment pas de réussite, car le ballon va en pleine lucarne après une déviation.

En encaissant un but comme cela après avoir manqué un penalty et en traversant une longue période sans victoire, est-ce qu’on se dit que tous les signaux sont contre soi ?
Non, on essaye de positiver. Mais nous avons l’impression de revivre un peu les mêmes scénarios. Un coup, on est devant, on se fait rattraper ; un coup on rate le coche, on encaisse le premier but et c’est à nous de revenir… Tous ces scénarios, on les connaît. C’est pour cela que je dis qu’on est plutôt soulagés ce soir, car au final, même si on est à domicile, cela reste un point qu’on grappille et on gagne une place au classement. C’est le côté positif. Car si ce soir on perd, c’est un peu la tête à l’envers. Et c’est mieux de l’avoir à l’endroit pour aller à Nancy, qui va être un match important.

Désormais, vous avez deux matches à venir contre des concurrents directs, Nancy et Pau. Est-ce que nous en saurons un peu plus sur vos chances de maintien après ces deux rencontres ?
C’est très important actuellement de battre les concurrents directs, mais il ne faut pas rester braquer non plus là-dessus. Nous devons aller chercher cette victoire qu’on attend depuis un moment. Il faut que cela arrive le plus rapidement et si c’est à Nancy, un concurrent direct, ce serait bien.

Est-ce que le fait de ne pas avoir gagné depuis longtemps pèse sur le moral du groupe ?
Cela pourrait être long, mais je vous dis la vérité : on vit bien. Je pense que c’est l’ADN Rodez, ce qu’on a connu toutes ces années. Nous essayons de rester solidaires, quels que soient les joueurs titulaires. Nous n’avons pas de blessé, c’est un plus. Il faut persévérer si on veut rester en Ligue 2. Nous nous battons pour décrocher cette victoire que nous attendons depuis longtemps maintenant.

Quels éléments vous font rester optimiste pour la suite ?
Des matches comme ce soir. Au final, tu es mené 1-0 chez toi, tu peux te mettre dans le doute en se disant qu’encore une fois on n’y arrive pas, mais finalement on revient au score et c’est encourageant. Nous sommes une équipe de battants, nous ne lâcherons rien jusqu’au bout. Peut-être que face à une autre équipe, cela fera la différence. Je l’espère en tout cas.
propos recueillis par guillaume verdu
 

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