Football : le soleil va-t-il se lever à Nancy pour Rodez ?

Avec son calendrier aussi serré qu’un pantalon après les fêtes, la Ligue 2 au temps du Covid-19 ressemble à un marathon qui doit par moments se courir à l’allure d’un sprint. C’est particulièrement vrai en ce début d’année, puisque le match contre Niort, mardi, était le premier d’une série de onze en moins de deux mois pour Rodez, sans compter la Coupe de France. Et cet enchaînement se poursuit avec des rendez-vous très importants pour les Ruthénois, qui s’apprêtent à affronter deux concurrents directs au maintien, ce soir à Nancy, avant de recevoir Pau dans une semaine.

Nancy, Pau : deux duels à venir face à des mal classés

Ces deux confrontations devraient donner un peu plus de sens à la période que traverse actuellement le Raf. Avec treize matches sans victoire, la série est des plus inquiétantes. Mais les sang et or restent aussi sur quatre rencontres sans défaite, quatre nuls donc. De quoi signifier qu’Ugo Bonnet et ses partenaires sont toujours capables de s’en sortir, eux qui ont recollé lors de leurs deux dernières sorties, au Havre et contre Niort (1-1 à chaque fois). Mieux, ces deux points leur ont permis de quitter le dernier rang pour se trouver barragistes : si Rodez avance à faible allure, cela est valable pour d’autres. Et cela donne encore un peu plus d’importance aux deux affiches à venir.
Pour le premier volet, en Lorraine, les Ruthénois vont se mesurer à une équipe qui vient de mettre fin à sa mauvaise passe (neuf matches sans succès), en gagnant à Valenciennes (3-2), malgré un retard de deux buts et une infériorité numérique. Les Aveyronnais seraient inspirés d’oublier leurs mauvaises habitudes qui leur coûtent si cher depuis le début de la saison, à commencer par le manque d’efficacité. Et d’accentuer les améliorations aperçues ces dernières semaines. « On progresse depuis un petit bout de temps, en termes de densité, d’énergie collective, avance Laurent Peyrelade, l’entraîneur. Sauf qu’il manque une victoire. »
Pour y parvenir ce soir, la condition physique sera également un élément important, trois jours après le dernier match. Quelques changements sont d’ailleurs à prévoir dans le onze de départ, car Valentin Henry, positif au Covid-19, et Amiran Sanaia, ménagé, ne vont pas enchaîner. « En ce moment, nous avons de bonnes jambes », assure pour sa part Laurent Peyrelade. Ce ne sera pas de trop, au moment de négocier une phase cruciale de la saison.