Football : Onet-le-Château veut déplacer des montagnes

Jour J pour les Castonétois qui effectuent leur retour à la compétition dans le cadre de ce si particulier 6e tour de la Coupe de France. Les Aveyronnais s’en vont défier Tarbes qui évolue dans la même poule qu’eux, en Régional 1. Avec comme objectif le billet pour le 7e tour.
Dix jours qu’ils attendent ça. Depuis l’annonce surprise mardi dernier de la tenue de ce 6e tour, Yoan Boscus et ses hommes se sont préparés pour être fin prêts en ce dimanche. « Le rythme monte de séance en séance. L’idéal aurait été d’avoir une semaine supplémentaire », expliquait hier encore le coach. Un coach et son staff qui ont emmené dans leurs bagages vingt joueurs pour remédier à toute éventualité sachant que seulement seize noms seront autorisés à être couchés sur la feuille de match. « Le but est de concerner un maximum de monde, de créer un véritable esprit d’équipe, de groupe qui va nous pousser à franchir des montagnes et à vivre une belle aventure humaine », assure le technicien. Et à match exceptionnel, déplacement exceptionnel ; puisque les jaune et bleu sont au pied des Pyrénées depuis hier en fin d’après-midi.

Tests antigéniques ce dimanche matin, l’ARS n’avait samedi pas bougé

Les Aveyronnais passeront un ultime test antigénique (conformément au protocole fédéral) ce matin dans une pharmacie locale afin de confirmer leur négativité au Covid et avec leur participation à la rencontre. Les Tarbais feront ce matin, ou auront fait la veille au soir, de même, eux qui avaient eu à déplorer un test PCR positif vendredi ; ce qui avait ouvert notamment la possibilité de voir l’ARS interdire la rencontre. Hier soir, ce n’était pas le cas.
Côté effectif, l’OCF est quasiment au complet. Seul Vaysset (suspendu) et Riva (déchirure) manquent à l’appel. Face à eux se présenteront des Tarbais dauphins en R1, qu’ils n’ont jamais encore affronté. Et les locaux sont invaincus en championnat avec trois victoires et deux nuls au compteur.
Saut dans l’inconnu
« Beaucoup de cartes sont redistribuées avec cette longue interruption, même si Tarbes est un club ambitieux avec une formation construite pour retrouver le National 3. Sur le papier, c’est une équipe très séduisante. La tâche sera ardue », analyse Yoan Boscus. Avant de rajouter : « Nous étions aussi sur une bonne dynamique mais personne ne peut dire trois mois après, où en sont les forces en présence. Il va falloir faire une entame solide, être bien organisé et essayer de tenir le ballon au maximum. »
L’affiche est alléchante tout comme l’idée de poursuivre le parcours dès le week-end suivant en cas de qualification. Dans un tableau aux allures de play-off de rugby où chaque rencontre sera à la vie, à la mort. Une victoire et on continue, une défaite et tout s’arrête.

« Plus que jamais, chaque rencontre est une finale »

« Nous savons que si nous nous inclinons, le parcours est terminé et nous repartons à la vie normale avec des entraînements avec distanciation et sans aucune idée si nous pourrons reprendre le championnat par la suite. Plus que jamais, chaque rencontre est une finale. Nous serions ravis de pouvoir encore nous entraîner à 6 h 30 du matin la semaine prochaine », conclut Yoan Boscus.