La Ville de Millau opte pour la solution du gymnase démontable

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  • Un exemple de la structure en métal et en bois, avec une couverture en textile.	illustration
    Un exemple de la structure en métal et en bois, avec une couverture en textile. illustration
Publié le
Victor Guilloteau

Devant l’engorgement des établissements sportifs, la mairie a cherché des solutions.

Face à l’occupation incessante des deux gymnases du Puits-de-Calès et de Paul-Tort, il fallait trouver des solutions. Les plannings hebdomadaires, partagés entre les scolaires et les associations sportives, sont à s’arracher les cheveux. "C’est l’enfer", rabâcheront un certain nombre de représentants de clubs, à la question pourquoi ont-ils choisi tel ou tel créneau pour leur pratique sportive ? La vérité, c’est aussi que des associations, incapables de faire jouer tout le monde au même moment, refusent des licenciés en début de saison…

La nouvelle équipe municipale a beau tourner le problème dans tous les sens, c’est l’impasse : il faut un troisième gymnase à Millau.

D’autant plus quand on connaît les problèmes de sol et de structure au Puits-de-Calès, et que l’on constate l’état de vieillissement avancé du gymnase Paul-Tort. "On va entamer les travaux à Paul-Tort, rappelle Jean-Pierre Mas, adjoint aux Sports. Au Puits-de-Calès, l’objectif est aussi de faire quelque chose, mais ce n’est pas encore possible pour le moment, pour des raisons de batailles juridiques avec les assurances. Avec deux gymnases, on ne peut plus répondre à toute la demande. Et on prend le risque de se trouver coincés. Il en faut un troisième pour véritablement rendre service aux clubs. C’est vital."

Branle-bas de combat. Le sujet est arrivé sur la table de l’élu dès sa prise de fonctions, en juillet dernier. Le projet initial était d’édifier un gymnase démontable au centre de la piste d’athlétisme, longue de 250 mètres, du Puits-de-Calès.

L’idée a fait son chemin, mais n’a pas convaincu tout le monde. Principalement les utilisateurs de l’anneau, à savoir les professeurs d’EPS du lycée, qui s’inquiètent du manque de visibilité future.

"On ne passera pas en force"

"Les profs nous ont dit qu’ils étaient heureux que l’on fasse quelque chose, se réjouit Jean-Pierre Mas. Mais c’est vrai qu’ils font du relais et que l’idée d’avoir un gymnase en plein milieu n’est pas idéale. Alors on en est là. On va voir ce qu’on va pouvoir faire. Mais on veut écouter tout le monde. On ne passera pas en force. Cette installation doit convenir à tous."

L’option d’avoir une structure plutôt à côté d’une piste légèrement réduite est donc envisagée. Les études sont lancées. La Ville travaille avec un cabinet d’architectes pour trouver des solutions.

"Il va nous dire si oui, ou non, on peut envisager cette infrastructure à côté de la piste", précise l’adjoint aux Sports.

L’option d’un gymnase démontable, avec des vestiaires modulaires, est privilégiée.

La collectivité a budgétisé 1,7 M€ pour aller au bout du processus avec, pour objectif, une livraison en début d’année 2022.

Structure métallique en bois

La Ville n’envisage pas un troisième gymnase provisoire, mais bien une structure durable à proximité immédiate de la piste d’athlétisme du Puits-de-Calès. Celle-ci serait composée d’une structure alliant métal et bois, avec une couverture en textile.

À côté, des vestiaires modulaires seraient également construits, avec structure en bois et bardage métallique. Le tout reste démontable, tout en étant amené à "vivre" une grosse vingtaine d’années, minimum.

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