Changement de catégorie pour le Rodez Aveyron football

Sans transition : l’expression ne peut pas mieux correspondre au programme du Raf pour les prochaines journées. Après avoir donc affronté un concurrent direct pour le maintien mardi soir, les joueurs de Laurent Peyrelade vont maintenant se mesurer à ce qui se fait de mieux depuis le début de la saison, à savoir Clermont (troisième), à domicile, demain, Troyes (leader), à l’extérieur, samedi 13, Toulouse (troisième), à domicile, samedi 20, et enfin Auxerre (cinquième), à l’extérieur, samedi 27. Un programme dense qui ne fait pas dévier l’ancien attaquant du "chemin" – ce terme pilier de son discours – qu’il trace avec ses hommes, et qu’il aborde avec envie et la sérénité de celui qui a déjà posé des jalons, notamment par le biais des changements effectués dans son onze de départ entre les rencontres face à Sochaux et Dunkerque, dans le but de ménager ses troupes mais aussi de coller aux caractéristiques de l’opposition. "Mon boulot est d’anticiper les choses, de prévoir", avait-il rappelé lundi, en point presse d’avant-match, après avoir souligné que Dunkerque ne présentait pas du tout le même profil que Clermont, cet adversaire qu’il attend avec une certaine impatience.

Du "piquant" et du "chaud"

"On a trois gros matches à venir mais celui de vendredi va être très intéressant ; piquant, même", a-t-il lâché, le regard pétillant, mardi soir, à l’issue de la rencontre dans le Nord, avant de balayer l’idée que les changements opérés pour ce rendez-vous aient pu expliquer certaines lacunes et, ainsi, de prendre les devants par rapport à la réception du CF63, lors de laquelle le onze de départ devrait encore être remanié.

"Les repères collectifs, on les a, a-t-il insisté. On doit être capables de garder nos principes quelles que soient les rotations effectuées. Le championnat est très, très long et très dur, et on ne peut pas faire de série de matches, comme en ce moment, à onze joueurs seulement. Il faut être capable de garder de la fraîcheur. J’aime bien quand elle est là, que les énergies sont bonnes, mais après, il faut durer. L’an dernier, à dix journées de la fin, on était à la limite de l’épuisement. Là, on est dynamiques, on est chauds, car on a commencé cette saison plus tard que les autres."