Decazeville. Sam : le coup de semonce d’une "colère non confinée"

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  • Près de 700 personnes se sont rassemblées devant la Sam. /
    Près de 700 personnes se sont rassemblées devant la Sam. / BHSP
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GDM

Près de 700 personnes se sont rassemblées, hier matin, devant la société Sam de Viviez. Elles répondaient ainsi à l’appel des syndicats CGT, FSU et Solidaires pour une journée interprofessionnelle de grève afin de défendre l’emploi, les services publics et contre la précarité.

Avec ce choix du rassemblement devant la Sam, il s’agissait d’apporter également un fort soutien aux salariés de cette entreprise placée en redressement judiciaire depuis décembre 2019 et toujours dans l’attente d’un repreneur.

Ainsi, outre les salariés, les manifestants venus de tout le Bassin mais aussi de Capdenac ont grossi les rangs. De même que des élus dont Francis Cayron (maire de Boisse-Penchot) ; Laurent Alexandre (maire d’Aubin) ; Jean-Michel Reynès (maire de Saint-Parthem), Graziella Piérini (conseillère départementale Enne-et-Alzou) et de nombreux conseillers de communes du Bassin.

Tour à tour, Manon Lacout (FSU), Laurence Cahors (UL CGT du Bassin), David Gistau (UD CGT Aveyron), et Ghislaine Gistau (CGT Sam) ont dénoncé les politiques menées depuis des décennies menant à la casse des services publics, à la désertification médicale.

"La crise du Covid sert d’alibi"

"La crise du Covid sert d’alibi pour mater les colères, pour licencier, pour privatiser et restructurer les entreprises. Le gouvernement tente de mettre sous cloche la démocratie et nos libertés en rendant permanent l’état d’urgence sanitaire. La CGT conteste fortement cette offensive et exige partout le maintien des droits sociaux et l’interdiction des licenciements au nom de la pandémie", soulignait Laurence Cahors qui rappelait les revendications de la CGT : "Arrêt immédiat de tous les plans de licenciements ; rétablissement de l’ISF ; réduction du temps de travail aux 32 heures avec maintien des salaires ; Smic à 1 800 €, augmentation des salaires et pensions ; maintien et développement des services publics ; indemnisation du chômage partiel à 100 % ; mise en place d’une politique de réindustrialisation ; abandon des réformes des retraites et de l’assurance chômage".

Après les discours, les manifestants se sont rendus au giratoire des Tuileries à Viviez, afin de bloquer la RD 840 durant une quinzaine de minutes, en guise d’avertissement selon l’évolution du dossier Sam dans les prochaines semaines.

Le rassemblement, qui s’est déroulé sans incident, devait s’achever vers 12 h 30, mais bon nombre de manifestants ont décidé de le prolonger durant l’après-midi.

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