Rodez : l’EGC donne une dimension humaine à ses formations

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  • Nathan, Louis, Albane et leur directrice Sandrine Lacombe à l’EGC de Rodez.
    Nathan, Louis, Albane et leur directrice Sandrine Lacombe à l’EGC de Rodez. C.C.
Publié le
Christophe Cathala

L’École de commerce et de gestion de Rodez a des atouts pour séduire les jeunes qui veulent "choisir leur avenir et non le subir".

Un large choix de métiers, une structure à taille humaine, une implantation de 33 ans au cœur d’une ville moyenne, Rodez : L’EGC, École de gestion et de commerce, n’a guère de mal à séduire les candidats à un enseignement qui mêle aussi bien théorie et pratique, grâce à des intervenants qui sont pour la grande majorité d’entre eux, des chefs d’entreprise. C’est d’ailleurs la grande force du réseau des EGC, émanation des chambres de commerce et d’industrie, créé voilà une quarantaine d’années par des chefs d’entreprise pour assurer leurs besoins en main-d’œuvre qualifiée, dans de très nombreux domaines du secteur tertiaire.

Réseau de proximité et ouverture au monde

On comprendra dès lors que l’école, ouverte aux bacheliers, offre une "forte opportunité aux élèves de trouver du travail en Aveyron", confirme Sandrine Lacombe, sa directrice. Et ce, à l’issue des stages qui émaillent les trois années d’un cursus qui privilégie la proximité (90 % de ceux-ci se font dans des entreprises aveyronnaises), mais aussi l’ouverture au monde par des stages à l’international, dès la deuxième année.

Ressources humaines, contrôle de gestion, communication, vente, marketing, négociation, comptabilité, droit… Une liste non exhaustive d’enseignements préparant à toute une palette de métiers, avec cette année une forte demande en stratégie et marketing digital, à telle enseigne que l’EGC Rodez ouvrira dès la rentrée 2021 un mastère en ce domaine.

Valeurs d’excellence

"Taille humaine et flexibilité sont deux de nos atouts et c’est ce qu’apprécient les jeunes, poursuit Sandrine Lacombe. Le réseau EGC est une grande famille qui favorise les choix de chacun d’eux, à qui nous donnons le même socle, les mêmes fondamentaux. Nous assurons en quelque sorte une transition douce entre le lycée, l’enseignement supérieur et le monde du travail, par un accompagnement personnalisé pour acquérir autonomie et confiance en soi…".

Ce réseau des EGC vient d’obtenir du ministère de l’Enseignement supérieur le visa "Bachelor", diplôme de niveau Bac + 3 qui s’inscrit dans le processus d’harmonisation européen LMD (Licence- Master- Doctorat), qui permet l’accès au troisième cycle universitaire.

Un label assorti d’un contrôle d’excellence portant sur la qualité des programmes comme sur la créativité pédagogique. "Cette reconnaissance permet une meilleure visibilité pour les familles", assure Sandrine Lacombe. Petite sœur des écoles supérieures de commerce, l’EGC a donc bien tout d’une grande.

Tous trois ont 19 ans. Albane et Louis sont en première année, Nathan en seconde. Et parlent d’une même voix quand ils expriment leur attirance pour l’EGC, qu’ils ont découvert au travers des portes ouvertes ou, comme Louis, par l’expérience de son père, issu de la première promotion de l’EGC à Rodez. "C’est une école à taille humaine avec un suivi personnalisé et un côté pratique à travers les stages en entreprise. Nos formateurs ont parfois leurs propres entreprises, nous font part de leurs expériences. L’éventail des matières enseignées ne nous enferme pas dans un métier spécifique…"

Via Parcoursup, les candidats à l’intégration de l’EGC de Rodez ont jusqu’au 11 mars à 18 heures pour s’inscrire. Sous réserve de l’obtention du bac, ils seront admis sur dossier et devront surtout se présenter à un "oral de motivation", à travers un entretien pour exprimer ce qu’ils ont envie de développer, de transmettre. "Nous aidons chacun à révéler ce qu’il a de meilleur", résume la directrice, Sandrine Lacombe.

En chiffres

  • 105 étudiants sur les trois années à l’EGC de Rodez, située sur le site de formation de la CCI, à Bourran.
  • 40 intervenants dont 10 permanents et 30 chargés de cours, souvent des chefs d’entreprise.
  • 4 800 € par an de frais de scolarité. L’EGC est habilitée à recevoir les boursiers et les stages de 3e année sont rémunérés.
  • 19 EGC en France, toutes dans des villes moyennes. Elles sont 4 en Occitanie (Rodez, Nîmes, Montauban, Castres).

 

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