Naucelle. Sortie du livre "Paul Cousty, l’homme du Pays des Cent Vallées"

À la suite d’un essai pendant l’été 2020, annulé à cause de la Covid-19, et devant l’incertitude de 2021, l’ouvrage de "l’homme du Pays des Cent Vallées", Paul Cousty, est officiellement lancé à la quincaillerie à l’occasion de son centième anniversaire, samedi 6 février. Un bel ouvrage de 180 pages, édité par le "Grelh Roergàs", composé d’une partie en Occitan, une langue chère à Paul Cousty. Cet idiome, il le défendra ad vitam aeternam. Il l’a découvert grâce à celui qui deviendra son ami, du jour où il passait le brevet à ses côtés. Les infatigables représentants du Grelh étaient présents, comme Albert Bibal, Renaud Falissard, Paul Pouget, Clément Laporte, Jean-Pierre Gaffier de l’Ostal JB, "Padena" et son épouse, et bien sûr Léo Savy, ainsi qu’André Bec, sans qui ces ouvrages ne seraient pas si savoureux en histoire locale.

Pour sa part, Karine Clément a mis surtout en avant les projets de Paul Cousty, élu par 2 fois maire de Naucelle : la piscine municipale, le lotissement du barral et le complexe sportif, le camping à la ferme… André At se souvient qu’il l’avait invité à un colloque occitan en 1985, alors âgé de 18 ans, il devait faire une intervention sur Jean Boudou, le "Clément de Briane" de Crespin. Plus tard, élu maire, il lancera la création de la Maison Jean-Boudou, dont le rayonnement aujourd’hui est un incontournable de la culture Occitane sur du Pays Ségali et bien au-delà. On ne peut pas dissocier le parcours de Paul Cousty et celui de Jean Boudou, le même âge, le même amour de la culture régionale au sens large du terme, et la sensibilité poétique à travers l’écriture, l’un avec des poèmes, l’autre fin parolier. Tous deux capable d’écriture en 2 temps / 3 mouvements une chanson et son refrain. "Nono" Falissard, puis Albert Bibal clôturait la salve d’hommage aux 2 hommes en Occitan. Un problème technique ne permit pas d’écouter la truculente "Vota de Naucela", écrite par Jean Boudou, mise en musique par Bouteille et chantée à chaque occasion possible par Paul Cousty. Qu’à cela ne tienne, André Bec l’interprétait "a capela". L’ouvrage est disponible à la maison de la presse, où auprès du Grelh Roergàs.