Football : quand les rafales de vent empêchent les Ruthénois de tirer un corner contre Toulouse

  • Le vent violent a été un élément important de la rencontre.
    Le vent violent a été un élément important de la rencontre. Centre Presse - Jean-Louis Bories
Publié le , mis à jour
G. V.

Le vent s'est déchaîné samedi soir, lors de la rencontre de la 26e journée de Ligue 2. Rodez a dominé Toulouse à Paul-Lignon (1-0).

Une mi-temps dans le camp toulousain, une autre dans le camp ruthénois. La physionomie de la rencontre a été dictée par le but inscrit par Ugo Bonnet, juste avant la mi-temps. Mais pas seulement. Les violentes rafales de vent qui se sont abattues sur le stade Paul-Lignon, hier, ont en effet rendu bien délicates les conditions de jeu. Et les dégagements longs illusoires pour le gardien situé côté gendarmerie.

 

Les ballons hauts ont en effet souvent été freinés ou accélérés par les bourrasques. Mais le jeu au sol, lui aussi, a été perturbé par les conditions météorologiques, compliquant les contrôles et le dosage des passes. Les tireurs de coups de pied arrêtés ont quant à eux vécu un calvaire, puisque le ballon avait du mal à tenir en place au sol sans rouler.

Les conditions extrêmes nivellent les valeurs

Alors que la précédente rencontre des Ruthénois à domicile, contre Clermont (2-0), avait déjà été marquée par un temps venteux, Eole a encore durci le ton, hier. Ce qui a plutôt été une bonne nouvelle pour les Ruthénois. Car on le sait, les conditions extrêmes ont tendance à niveler les valeurs. Mais encore fallait-il s’adapter à ces circonstances particulières.

C’est ce que les Ruthénois ont su faire, en tentant assez souvent leur chance à mi-distance lorsqu’ils avaient le vent dans le dos.Ugo Bonnet a trouvé la faille de cette manière, mais Jordan Leborgne (10e) et surtout Nassim Ouammou (16e), sur une tentative de corner direct, ont essayé de profiter des éléments pour tromper Maxime Dupé. 

"Chaque équipe a eu le vent contre et pour mais on est celle qui a eu le plus de situations", a noté Laurent Peyrelade, l’entraîneur du Raf, à l’issue de la rencontre. " Rodez s’est bien mieux adapté que nous aux conditions", a reconnu son homologue Patrice Garande.

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