Sandra Martin, amoureuse du Bassin et passionnée par l’accueil de touristes

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  • Après une expérience de sept ans à la tête de l’hôtel-restaurant Les Planchettes à Saint-Flour, Sandra Martin s’est posée, depuis quelques jours, en Dordogne, où elle vient d’acheter, avec son compagnon Siegfried Vasseur, le Domaine  du Terroir, à La Chapelle-Aubareil. En travaux, l’hôtel de cet établissement touristique devrait ouvrir le 1er avril.	DR Après une expérience de sept ans à la tête de l’hôtel-restaurant Les Planchettes à Saint-Flour, Sandra Martin s’est posée, depuis quelques jours, en Dordogne, où elle vient d’acheter, avec son compagnon Siegfried Vasseur, le Domaine  du Terroir, à La Chapelle-Aubareil. En travaux, l’hôtel de cet établissement touristique devrait ouvrir le 1er avril.	DR
    Après une expérience de sept ans à la tête de l’hôtel-restaurant Les Planchettes à Saint-Flour, Sandra Martin s’est posée, depuis quelques jours, en Dordogne, où elle vient d’acheter, avec son compagnon Siegfried Vasseur, le Domaine du Terroir, à La Chapelle-Aubareil. En travaux, l’hôtel de cet établissement touristique devrait ouvrir le 1er avril. DR
Publié le , mis à jour
Rui Dos Santos

Clamant, haut et fort, qu’elle est "de nationalité decazevilloise", la jeune quinquagénaire a quitté Saint-Flour, où elle a passé sept années aux commandes des Planchettes, pour acquérir, avec Siegfried Vasseur, son compagnon, le Domaine du Terroir en Dordogne. L’hôtel devrait ouvrir le 1er avril.

Comment rester (très) fidèle à son territoire d’origine, tout en ayant des fourmis dans les jambes, toujours prête, plus jeune, à mettre les voiles pour courir la planète et, aujourd’hui, disposée encore à bouger pour dénicher le lieu de ses rêves pour assurer l’accueil de touristes ? L’exercice est compliqué, nécessite une belle souplesse. Peut-être davantage qu’un grand écart... Sandra Martin maîtrise bien la chose. Elle en est même devenue une experte !

Née à Decazeville, d’une mère russe et d’un père espagnol (la fameuse mixité du Bassin), elle a grandi là. Plus précisément dans la rue Cayrade, où ses parents possédaient leur bar, "Chez Max". Elle y était tous les jours, au retour de l’école, et, adolescente, elle y a même travaillé. Après des études de langues étrangères à Toulouse, elle a décidé de voler de ses propres ailes. L'année de ses 23 ans.

Elle a ainsi pris les rênes de sa première affaire : l’Hôtel de la marquise à Pompadour. En 2004, elle quitte la Corrèze et rentre au pays, "pour raisons personnelles". "Ayant toujours rêvé de travailler dans un journal, j’ai répondu à une annonce de "Centre Presse" et j’ai été prise, se réjouit-elle encore près de deux décennies plus tard. Je me suis donc occupé de la promotion et du markenting du quotidien n°1 dans le département pendant près de dix ans". Si elle avait "très envie" de découvrir cet univers, elle n’avait pas perdu son goût "pour la relation avec les clients, l’accueil des touristes, la gestion d’un établissement hôtelier...".

Installée désormais en Dordogne

La démangeaison était trop forte et, avec son compagnon Siegfried Vasseur, qu’elle appelle également "ami, associé, amant, bras droit, bâton de vieillesse !", elle est devenue la gérante de l’hôtel-restaurant Les Planchettes, à Saint-Flour. L’aventure à la tête de cet établissement, un ancien séminaire, de 80 chambres, a duré sept ans. Elle y accueillait une importante clientèle étrangère, dont des Hollandais, des Belges..., avec, un total de 10 000 nuitées par an au cœur du Cantal. Le couple comptait bien l’acheter mais, propriétaire des lieux, l’évêché ne voulait pas vendre. Et il y avait tout de même 400 000 euros de travaux à engager.

Elle n’a pas réfléchi bien longtemps. Ayant soufflé les 50 bougies sur le gâteau d’anniversaire, maman de trois enfants (Julien, 26 ans, passé par une école de commerce, Francesco, 16 ans, attiré par les langues, dont l’italien, inscrit dans une école bilingue à Toulouse, et Héléna, 6 ans), Sandra Martin a alors décidé "de changer d’air avec toute la famille", qui compte également Noah, le fils de son compagnon.

"Je voulais monter quelque chose dans l’hôtellerie dans le Bassin mais je n’ai rien trouvé. J’ai regardé aussi du côté de Combelles, près de Rodez, car ça nous aurait plu", détaille-t-elle. Finalement, avec Siegfried Vasseur, elle a jeté son dévolu sur le Domaine du Terroir, un hôtel-restaurant touristique situé à La Chapelle-Aubareil, en Dordogne.

"Qualité de vie et climat de cette région ont joué un rôle majeur dans la décision, assure-t-elle. Mais, je connaissais aussi le potentiel de la structure, à 5 minutes à peine des grottes de Lascaux et à un quart d’heure de Sarlat". L’affaire a été signée le 12 février et les travaux ont débuté. L’hôtel de 20 chambres devrait ouvrir le 1er avril. La jeune quinqua pourra donc continuer à rentrer dans le Bassin, où vivent toujours sa mère, son fils aîné, ses oncles et ses tantes. "J’en ai besoin, lance-t-elle. Mes attaches, mes racines sont là. Je revendique ma nationalité decazevilloise ! Ma devise est : "Croire en soi et aller au bout de ses rêves" !".

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