Rodez : Jocelyn Calac aime la ville de part en remparts

  • Le photographe connaît chaque détail de sa ville. Une passion qu’il partage à travers la photo.
    Le photographe connaît chaque détail de sa ville. Une passion qu’il partage à travers la photo.
  • Jocelyn Calac aime la ville de part en remparts
    Jocelyn Calac aime la ville de part en remparts
Publié le
Salima Ouirni

S’il affectionne particulièrement la Maison de l’Annonciation, le photographe Jocelyn Calac aime aussi les remparts qu’il capte au fil du tour de ville et de la lumière.

Jocelyn Calac aime Rodez. Elle fait partie de son travail, comme un support, comme outil. Il en connaît tous les recoins. Il en connaît chaque trottoir, chaque passage.

Mieux, le photographe peut passer plusieurs fois, dans un lieu, à des heures différentes pour admirer la lumière et la capter, l’immortaliser grâce à son appareil photo.

Il ne sort d’ailleurs jamais sans son boîtier. Son Rodez à lui est filtré par les lentilles de l’appareil. Dans le centre-ville, il y a un endroit qu’il affectionne tout particulièrement. C’est la Maison de l’Annonciation. Elle est située entre la fin du Carrefour Saint-Etienne et le début de la place du Bourg. Jocelyn Calac entend encore sa mère lui raconter son enfance, passé dans cet immeuble.

"J’aime bien cette symbolique entre la naissance de ma mère dans cet immeuble et l’histoire qu’on raconte sur le bourreau qui vivait tout en haut. Il regardait la foule s’amasser place du Bourg, avant de descendre pour guillotiner et regarder le sang s’écouler, dans la rigole de la rue de la Barrière", confie le photographe.

Le "centrevilien", comme il se nomme, car il habite en centre-ville, passe ses journées à arpenter le tour de ville.

"C’est une expression purement ruthénoise. Cela n’existe nulle part ailleurs. Mon dernier livre photo sur Rodez s’appelle d’ailleurs Tour de ville", dit-il en montrant la maquette de son ouvrage. Le livre noir et blanc ne comporte même pas le terme "Rodez". La cathédrale, véritable emblème, parle pour la ville.

Jocelyn Calac a d’autres endroits qu’il aime particulièrement. La place d’Armes, par exemple, constitue un terrain de chasse photographique. "Je vois la photo à faire et j’attends. Parfois, c’est la lumière ou un détail qui me surprend", confie-t-il.

Jouant sur les ombres, les flous ou le sépia, le photographe sublime sa ville. Certains endroits sont méconnaissables comme la place Foch ou le quartier vers la Boule d’Or. On a l’impression d’une autre ville, plus citadine, plus moderne…

D’autres lieux vers le palais de justice commencent déjà à dater, car la station d’essence et le garage viennent de fermer.

Dans son livre, il raconte ces remparts qui font le tour de ville. Partant de la cathédrale, il mène les amateurs d’architecture se balader à travers les dix boulevards, jusqu’à revenir place d’Armes. La boucle est bouclée.

Cette passion de la ville, il la partagera cet été, avec les touristes. Avec l’office du tourisme de Rodez Agglo, il emmènera les curieux photographier des endroits qu’il connaît sur le bout de l’objectif.

Pour rejoindre Jocelyn Calac sur son projet : www.facebook.com/jo.jo12000. L’auteur (il en est à son deuxième ouvrage) met "Tour de ville" en prévente. Il est possible de participer financièrement à son projet directement sur le site.
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