Bertholène : les Bretelle(s) font de la résistance

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  • Les joyeuses Bretelles de 2019.
    Les joyeuses Bretelles de 2019.
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Centre Presse

Annulée l’an dernier, la 3e édition du festival de Bertholène aura bien lieu cette année, en mode académique et... radiophonique.

"Ce n’était pas prévu que je vienne en Aveyron, mais j’ai suivi l’exode. " Comme des milliers de citadins en France, Lionel Suarez a quitté son appartement parisien pour revenir chez lui, à Bertholène, pour éviter un autre confinement ou plutôt, comme on dit fort officiellement, un "freinage".

Ça tombe bien, car il avait quelque chose sur le feu dans son village : la préparation du 3e festival Bretelle(s), qu’il a créé en août 2018 en invitant ses (nombreux) amis artistes autour de son accordéon. Et celui-ci aura bien lieu cet été : "Si on annule encore, ce sera difficile de garder l’équipe mobilisée, on ne peut pas se le permettre. "

"Comme une vraie émission radio, genre Le pont des artistes, qu’il y avait sur France Inter"

Alors, Lionel et ses amis ont brainstormé pour que le festival Bretelle(s) ait bien lieu cette année, Covid ou pas, mesures gouvernementales drastiques ou pas. Et l’idée finale est venue grâce à une autre habitante de la commune, Jeanne Lacaille, animatrice et une des voix montantes de Radio Nova. Le festival sera "comme une vraie émission radio, genre Le pont des artistes, qu’il y avait sur France Inter ".

Deux soirées, celles des 7 et 8 août, concoctées comme une vraie émission de radio en public. "Si la jauge reste à 5 000 personnes assises maximum, comme on peut accueillir jusqu’à 1 500 personnes sur la place, on pourra arriver à 500 personnes assises. Ce sera pas mal. "

Démarrage le 3 août

Pour l’occase, et au cas où toute manifestation publique soit interdite, un vraie web radio verra le jour : radio Bretelles bien sûr. Pour une émission musicale "live" où la parole, du coup, prendra un peu plus d’importance.

Mais le festival Bretelle(s) débutera dès le 3 août, avec notamment ce que Lionel appelle la Bretelles Académie. "On va insister sur le côté pédagogique avec des ateliers théâtre, écriture, chanson, et accordéon bien sûr. Et il n’y aura pas n’importe qui comme intervenants..."

Quant à la programmation, rien ou presque n’est encore calé, ce qui sera fait dans moins de deux mois. Et Lionel Suarez promet : "Il y aura des belles gueules ". De quoi nous remonter de bien belles Bretelle(s).

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