Camboulazet. Magdala à Toulouse, la gourmandise à bonne école

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  • Valentine Venturin, Laura Palous, Pierre Palous et Vincent Venturin, les quatre mousquetaires de Magdala, forment une équipe très dynamique.	Rui Dos Santos
    Valentine Venturin, Laura Palous, Pierre Palous et Vincent Venturin, les quatre mousquetaires de Magdala, forment une équipe très dynamique. Rui Dos Santos
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A Toulouse, Rui DOS SANTOS

L'Aveyronnais, originaire de Camboulazet, Pierre Palous, Laura son épouse, Vincent Venturin son pote d’enfance et Valentine la femme du jeune pâtissier toulousain ont donné vie à cette maison qui propose "l’emblème du goûter". Pour l’instant seulement sur commande sur le site, bientôt dans une boutique située au cœur de la Ville Rose.

Originaire de Camboulazet, plus précisément du hameau de Pruns, où il prend plaisir à revenir souvent pour retrouver, notamment, ses cousins et mamie Thérèse, sa grand-mère paternelle, Pierre Palous est né, en 1989, à L’Union. C’est dans le collège de cette commune de la banlieue de Toulouse qu’il est devenu l’ami de Vincent Venturin, qui habitait à 300 mètres de chez lui. Alors qu’il a choisi l’école de commerce de Montpellier, puis un master en marketing, son pote a opté pour l’école hôtelière avec un BTS et une licence professionnelle. Passé par La Réunion, il a ensuite goûté à diverses grandes adresses en pâtisserie.

C’est d’ailleurs dans un hôtel de Courchevel qu’il a fait la connaissance de Valentine, née, elle également, en 1989, mais à Lille. Celle qui est aujourd’hui son épouse a été formée à l’école hôtelière d’Avesnes-sur-Helpe. Pour que le casting soit total, place à la pierre angulaire de cette aventure, en l’occurrence Laura Palous, la femme de Pierre. Elle a vu le jour le 13 juillet 1990 à Perpignan et a fréquenté l’école de commerce de Montpellier. C’est là qu’elle a rencontré son futur mari et père du garçon qui doit agrandir la famille l’été prochain. Et voilà, les quatre mousquetaires sont au complet !

Une boutique en juin dans la Ville Rose

Ils forment aujourd’hui une équipe "soudée et dynamique" qui a décidé de faire cause commune pour un projet baptisé Magdala. Tout est parti de la rencontre entre Laura Palous, entrepreneuse passionnée de goûters, et Vincent Venturin, chef pâtissier ayant fait ses preuves dans de prestigieux établissements. Avec d’ailleurs un clin d’œil à l’Aveyron puisque, lorsqu’il était chez Philippe Conticini à Paris, il a été amené à collaborer à la sortie d’un livre avec la recette de la... fouace ! "Amis avant toute chose, le sucré a été, pour l’un comme pour l’autre, un véritable fil rouge tout au long de nos parcours", notent, en chœur, les deux fondateurs.

Et, c’est au détour d’un énième après-midi consacré à la pâtisserie que les deux couples (attirés par le doux parfum de ces douceurs, Pierre Palous et Valentine Venturin n’étaient jamais bien loin !) ont concrétisé leur idée : "Offrir de l’émotion et du plaisir avec un biscuit réconfortant revisité." Laura Palous en dit un peu plus : "C’était en octobre 2018. Je réfléchissais à un concept autour de la madeleine. J’avais la trame dans ma tête et je savais que Vincent maîtriserait tout le reste pour en faire un produit irrésistible. Je lui ai donc envoyé un SMS, en lui écrivant, en gros, "On devrait s’associer et faire un truc ensemble". Il a dit oui instantanément". L’intéressé complète : "Je ne voulais pas me lancer avec des financiers." Paradoxal pour un pâtissier !

Les quatre étaient sur la même longueur d’onde, "raccords tout de suite", pour la déclinaison de leur douceur : "Nous avons décidé de redonner à la madeleine sa forme originale de coquille Saint-Jacques, avec la création de moules sur-mesure, et de lui rendre ses lettres de noblesse à travers une collection de divers parfums (nature, vanille, citron, noisette praliné, chocolat pécan, framboise)". Mais, comme la gourmandise n’a pas de limites, Magdala propose également de la pâtisserie fraîche (flans, tarte citron meringuée, Saint-Honoré, Paris-Brest...). Pour l’instant, uniquement sur commande sur son site internet avec une clientèle composée à 60% de particuliers et, pour le reste, d’épiceries fines, de traiteurs... Ce dispositif devrait s’enrichir, dès le mois de juin, d’une boutique dans le centre-ville de Toulouse. "Un investissement pour continuer de rêver !", concluent ainsi les deux couples.

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