Football : Rodez bon dernier de Ligue 2 dans l'exercice du penalty

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    Quatre tireurs différents pour cinq échecs sur penalty cette saison pour Rodez. Jean-Louis Bories
Publié le , mis à jour
Aurélien Parayre

Samedi 1er mai au soir à Niort (1-1), pour le compte de la 36e journée de Ligue 2, les Ruthénois (12es) n’ont pas converti un penalty pour la cinquième fois cette saison. Aussi étonnant que plombant.

Cinq sur sept qui font… sept points envolés. Le football n’est pas une science exacte ; et encore moins une branche des mathématiques. Mais tout de même. En ne convertissant pas cinq de ses sept penalties obtenus cette saison, Rodez a potentiellement laissé filer sept unités au classement.

Le pire pourcentage de réussite de la L2, sept points envolés

Pas dramatique au plus haut point quand on sait que le maintien reste en bonne voie ; mais le scénario vécu samedi dans les Deux-Sèvres est venu rappeler sans ménagement que rien n’est jamais acquis d’avance dans cette L2. Laurent Peyrelade a d’ailleurs d’abord préféré en rire (jaune) après-match. "Il faut qu’on achète un tireur de penalty, a ainsi lancé le coach des Rouergats. Le marquer nous aurait rendu le match bien plus facile. " Il faisait référence là au double raté de Malaly Dembélé en fin de première période, d’abord du point de penalty, alors que le portier Braat a repoussé sa tentative d’un joli plongeon. Et, plus rageant encore, dans la foulée sur la reprise à bout portant, quand le ballon s’est envolé assez étrangement bien au-dessus de la barre transversale.

De quoi perdre ses nerfs quand, juste après, les Chamois ont profité du flottement pour égaliser. On ne peut s’empêcher de se dire alors que ce manqué a pu coûter 2 points au Raf. Des ratés coûteux vécus aussi par Ugo Bonnet avant lui, à Pau, bien que sans dommage car, lui, a fini par marquer en deux temps (J2, 1-1), et face à Troyes (J7, 0-1, -1 point). Par Ayoub Ouhafsa également devant Niort au match aller (J18, 1-1, -2 pts), ou encore Rémy Boissier face à Chambly, quand au lieu de passer à 3-1, le Raf a concédé l’égalisation (J31, 2-2, - 2 pts). En fait, seul Florian David (entré seulement en deuxième période samedi) est parvenu à convertir un penalty cette saison pour le Raf, et par deux fois. Un triste 2/7 dans l’exercice qui place Rodez bon dernier de la division. Ses 29 % de réussite tranchant avec la moyenne des clubs de L2, s’élevant, elle, à 76 %, voire 79 % si on retire les Ruthénois.

Une succession d’échecs que ne s’explique pas le technicien en chef, ancien attaquant faut-il le rappeler : " Je ne sais pas… Comme quoi, les répéter à l’entraînement, ça ne remplacera jamais le match, la pression. "

Un passé récent peu flatteur, pourtant une qualif’ en Coupe

Déjà la saison dernière, Rodez n’était pas forcément un bon élève en la matière. Avec un zéro pointé. Il faut dire qu’il n’en avait raté qu’un, puisqu’obtenu autant en 28 matches disputés. Au chapitre des motifs d’espoir, la qualification en 32es de finale de Coupe de France cet hiver à Pau, gagnée 8-7 aux tirs au but après un nul vierge. Comme quoi ce geste technique singulier n’est pas hors de portée des Aveyronnais.

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