Le périple de 1 000 km à vélo de Jean-Sébastien Steil, en hommage à son grand-père, passe par l'Aveyron

  • Jean-Sébastien Steil durant son étape decazevilloise. /
    Jean-Sébastien Steil durant son étape decazevilloise. / Photo BHSP.
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Jean-Sébastien Steil vit et travaille à Marseille, dans le milieu culturel. Ce quadragénaire achève ce mercredi 26 mai un périple de plus de 1 000 km à vélo, au départ de Paris et jusqu’à Montpellier.

"Durant cette période de crise sanitaire, j’avais besoin de prendre une grande bouffée d’oxygène. Cela faisait longtemps que je voulais suivre les traces de mon grand-père Albert Chaussade, lorsqu’il a quitté Paris à Vélo au printemps 1940 durant l’exode, pour rejoindre Montpellier où sa famille l’attendait après avoir pris le train quelque temps auparavant. Mon grand-père était originaire de la Creuse et était monté à Paris, après être devenu orphelin suite à la première guerre mondiale. Il a fait plusieurs boulots : cheminot, cireur de chaussures, vendeur de journaux, fort des halles. Il pratiquait la lutte, la boxe et les courses de vélo ; il a failli devenir champion de France amateur", indique Jean-Sébastien Steil, qui évoque son périple à vélo :

"Je suis passé par Gien, puis j’ai traversé la Loire au même endroit que mon grand-père. Il a ensuite passé la ligne de démarcation à Dun-sur-Oron, de nuit, avec son vélo sur le dos. Comme il est passé par le village au centre de la France, mais que je ne sais pas lequel des sept qui revendiquent cette appellation, je suis passé dans ces sept villages. Comme lui, je suis ensuite passé en Corrèze, dans le Lot et dans le Cantal. Il avait passé une nuit à Decazeville, chez sa cousine et son mari qui était chef de gare à Capdenac-Gare".

Biographie : "Le Père"

C’est aussi à Capdenac-Gare que Jean-Sébastien Steil a passé une nuit, chez son ami de longue date Fred Sancerre de l’association Derrière-le-Hublot. Avant de reprendre la route pour Montpellier, par les causses.

"Mon grand-père et sa famille avaient été accueillis à Montpellier par des cousins confiseurs, la famille Breguiboul. Il était ensuite retourné à Paris en septembre 1940. Il a participé à des actes de résistance, des affichages, distribution de tracts et a porté des valises pour un réseau".

Un des oncles de Jean-Sébastien Steil, Jean-Claude Chaussade a écrit la biographie d’Albert Chaussade, sous le titre "Le Père", à destination des membres de la famille. Une fois arrivé à Montpellier, Jean-Sébastien Steil sera aussi accueilli dans la famille Breguiboul, dont les descendants sont heureux du périple-hommage à Albert Chaussade.

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