Luc-la-Primaube. Un feu d’artifice doré avec les genêts et les ajoncs en fleurs

Au cours des balades sur le sentier qui contourne le lac de la Brienne, les randonneurs peuvent constater que les genêts et les ajoncs sont bien fleuris.

En effet, le printemps étant là, le genêt illumine de sa floraison éclatante les abords du lac et distille ses doux effluves évoquant avec bonheur le retour des beaux jours. Un feu d’artifice doré !

Le Genêt mérite incontestablement d’être vu et surtout respiré au printemps ou en été. Cet arbuste solaire est apprécié pour sa généreuse floraison le plus souvent jaune d’or qui illumine les terrains sauvages parfois tôt au printemps après la longue torpeur hivernale.

Le genêt présente de fines tiges arquées se couvrant dès le printemps d’une multitude de fleurs en forme de papillon.

Le jaune éclatant est la couleur de prédilection de cette explosion printanière.

Autrefois, nos aïeux se servaient de ses tiges pour confectionner des balais.

De nos jours, il est plutôt utilisé pour ses caractéristiques ornementales.

Sur les talus, on peut y trouver également des ajoncs qui, comme le genêt, originaires du nord-ouest de l’Europe, sont d’imposants buissons jaunes, très odorants, dont la croissance rapide et la floraison printanière sont importantes. De la variété des légumineuses, leurs fruits sont des gousses, et leurs fleurs sont composées de 5 pétales différents : le pétale supérieur est appelé étendard, les deux latéraux sont les ailes, et les deux inférieurs sont soudés en une carène.

En outre, ce sont des plantes invasives, car elles sont "explosives" : éclatement de la fleur lorsqu’un insecte la visite (il se retrouve alors couvert de pollen), éclatement des gousses lors des fortes chaleurs, ce qui entraîne la projection des graines sur plusieurs mètres.

Rien ne semble donc différencier ces deux arbustes sauvages…

Et pourtant, en approchant de plus près, on remarque que l’ajonc est hérissé de piquants.

Les amateurs de thés dansants connaissent tous la célèbre valse "Quand fleurissent les Genêts d’Or" interprétée en 1946 par un enfant de l’Aubrac, le musicien compositeur Marcel Pelat : "Quand fleuriront sur la montagne les blonds genêts, J’en offrirai à ma compagne un beau bouquet, Je choisirai les plus superbes et puis encore, Je mettrai mon cœur dans la gerbe des genêts d’or…"